Nous voilà de retour sur le blog pour vous raconter notre dernier mois de voyage entre le Belize, le Mexique et le Canada.
Si vous voulez une piqûre de rappel de notre dernier article au Guatemala, c’est par ici !
13 Novembre,
Notre dernier réveil au Guatemala c’est pour ce matin, et comme d’habitude avant de passer une frontière et de changer de monnaie, on fait en sorte de dépenser nos derniers petits sous à l’épicerie du coin puis on attend sagement le bus qui devrait nous conduire à la frontière. En 1h, nous arrivons à la frontière du Belize, et 20min plus tard, on a passé les 2 postes frontières ! Facile !
A 13h15, on arrive sur le port de Belize city (il nous aura fallu 4h30 de voyage) ; c’est le point de départ des bateaux pour l’île de Caye Caulker où nous avons prévus de passer 3 à 4 nuits selon notre humeur (et la météo). Ils acceptent qu’on paie le bateau en CB (36 BZD chacun = 15€ - La conversion est pour Laurent mais attention pour ceux qui souhaitent si rendre, les taux de change évoluent tellement vite qu’il faut mieux se fier au tarif en devise locale). On verra donc sur l’île pour retirer des sous. On est arrivés pile à l’heure pour le bateau de 13h30, et après 45min de bateau, nous sommes sur l’île. Trouvant beaucoup d’hébergements très chers sur l’île, nous avons préféré ne pas réserver et voir sur place s’il était possible de négocier. On avait tout de même fait quelques repérages, et nous nous dirigeons donc à l’hôtel Tropical Paradise. 1er prix annoncé : le double de celui de Booking ! On trouvait déjà ça cher, mais alors là, ce n’est même pas possible ! Après discussion, elle finit par s’aligner sur le prix de Booking, et on s’installe dans un charmant bungalow avec vue sur la mer. Il faut dire que la négociation en Espagnol a aidé aussi. La réceptionniste étant guatémaltèque, elle a vivement apprécié qu’on lui parle dans sa langue natale. Un bon point pour nous, car au Bélize on parle la langue de Shakespeare.
On profite de cette fin d’après-midi pour une trempette au bout du ponton (et oui, le bord est rempli d’algues, et ne donne clairement pas envie) et l’eau est plus froide que dans le lac à El Remate… A 17h, on traverse l’île dans sa largeur (soit 300m !) pour aller profiter du coucher de soleil. Ce qui est étonnant avec cette île, c’est que les voitures ne sont pas encore arrivé, enfin il y a bien quelque voiturette de golfs pour les resorts semi-luxueux. Le reste de la population, se promène à vélo, ce qui est assez étonnant et plutôt sympa finalement. Mais n’allez pas me parler d’écologie, ni de nuisance sonore, car ici on fait fort. Il n’y a peut-être pas de voiture sur l’île, mais de gros (très gros) groupe électrogène pour alimenter toute l’île 24h/24 et ces grosses machines s’entendent sur quasiment toute l’île et le nuage de pollution n’est pas très agréable surtout quand les vents portent vers votre hôtels.
Ce soir, on teste une cuisine salvadorienne avec burrito géant et pupusa (galette épaisse faite de pâte de maïs ou de riz farcie d’un ou de plusieurs ingrédients mélangés, dans notre cas haricots rouges et fromage), et qu’est-ce qu’on se régale ! A écrire ces lignes plus de 5 mois après, j’en ai encore l’eau à la bouche !
14 et 15 Novembre,
Les 2 prochains jours ne se passeront pas exactement comme prévus…
Au moment de préparer notre voyage, on avoue, on connaissait ni l’un, ni l’autre l’existence de ce pays, et donc on savait encore moins le situer sur une carte ! Si on est venus au Belize, c’est parce que sur tous les guides « Top des 50 destinations », « Top des choses à avoir une fois dans sa vie »…et j’en passe, tous parlaient du « Blue Hole ». Ce trou bleu, circulaire, aux parois abruptes, doit son nom au fort contraste entre le bleu foncé dû à la profondeur (120m) et le bleu turquoise des rochers et autres récifs alentour et a été rendu célèbre par M. COUSTEAU. Et les images vues du ciel font rêver ! Au prix du survol en hélicoptère, on abandonne l’idée très rapidement (mais si vous voulez des images, suivez ce lien).
On est donc venus au Belize pour plonger ! La barrière de corail du Belize est l’un des plus grands récifs coralliens au monde après celui de la Grande barrière de corail en Australie et les lagons de Nouvelle-Calédonie. On se renseigne donc pour la plongée, mais cette fois nous n’aurons pas de chance, la météo n’est pas avec nous, et impossible de plonger dans ces conditions. Pour espérer un temps optimal, il faudrait attendre au moins 5 jours. Et l’île ne nous emballe vraiment pas, rien à voir avec l’idée d’île paradisiaque… On passera donc 2 jours entre blog, lecture, et pêche ! Et oui, Greg a décidé de s’occuper en achetant un morceau de fil, un hameçon et en attendant au bout du ponton, mais là aussi, tout comme la plongée, ce sera un échec !
Après les spécialités salvadoriennes, l’autre petit plaisir de ce séjour ici, sera la belle langouste au BBQ (20 BZD = 8 €) à prix défiant toute concurrence ! La recette créole de la langouste, aura en revanche joué des tours à Greg…
16 Novembre,
Ce matin, on quitte l’île sans regret sous les nuages et le vent. Pour le retour en bateau, chose à mentionner car c’est la première fois de notre voyage qu’on se fait avoir comme ça : A l’aller, nous avons acheté notre ticket directement au comptoir de la compagnie (36 BZD), mais pour le retour, on s’aperçoit que c’est moins cher en passant par l’une des nombreuses agences de l’île (19 BZD ! Quasiment 2 fois moins cher !).
Une fois arrivés à Belize city, 1km nous sépare du terminal de bus. Nous remercions donc gentiment les chauffeurs de taxis, et on file à pied. On réserve notre bus ADO (pour celui-ci impossible de le réserver via leur site) direction Bacalar au Mexique (34 BZD = 15€) à 11h.
Encore un bus avec un passage de frontière, notre dernière frontière terrestre du voyage…snifff ! Ce sera rapide pour la sortie du Belize, on paie 40 BZD chacun de taxe de sortie et 10 min plus tard, on se dirige vers l’entrée du Mexique. Et ça, ce sera pour un prochain article !