5, 6, 7 et 8 Décembre,
La Thaïlande, c’est pour nous le moment de (re)diversifier notre alimentation (on en a marre du fried rice/noodle) et de profiter d’un pays assez occidentalisé. On commence donc par faire un petit colis avec tout notre bazar qui nous encombre, ombrelle, mug, longyis… Il faut dire que La Poste de Thaïlande ressemble vraiment à une vraie Poste (pas comme au Myanmar ou au Népal). Ici, il y a plusieurs guichets gérés avec des tickets. En même pas 10 minutes, notre colis est préparé, protégé et déposé, on ne peut dire qu’une chose : efficace ! Pour info, le colis est parti par bateau, il fait 2,8Kg et il nous a couté 1090THB. On peut même le suivre via l’appli de La Post Thaï, top !
Quoi de mieux pour découvrir la nourriture Thaï qu’un cours de cuisine ? On réserve au PennThai cooking class, tenu par June. C’est Marion qui cuisine, et moi je fais l’assistant gouteur. Le cours dure 4h et on commence par aller chercher nos ingrédients sur le marché, c’est l’occasion de découvrir des nouveaux légumes/fruits qu’on trouve en Thaïlande. De retour aux fourneaux, on découvre une cuisine riche en gout, pas forcément épicé et qui ne demande pas des techniques de grands chefs, juste un bon coup de main (un très bon prof aussi) et quelques ustensiles (wok, grattoir à coco…). On retiendra le poulet au curry vert dans son lait de coco, un vrai délice ! Bon on a eu un peu de mal à tout manger car le midi on a profité de la cuisine de la guesthouse pour se faire des pâtes au gouda(on n’a trouvé que ça)/jambon !!
La ville de Phitsanulok ne regorge pas de merveilles, on n’y séjourne surtout pour découvrir ses alentours. On a quand même été visité les temples de la villes, habitude prise au Myanmar. On s’échappe donc vite de la ville au guidon de notre super scoot pour aller voir le très récent temple (eh oui encore un) Wat Prathat Phasornkaew qui, nous a-t-on dit, s’inspire de l’architecture de Gaudi. Les 100Km qui nous sépare du temple sont ponctuer de cascades plutôt sympas, malheureusement pour nous, le temps n’est pas vraiment de la partie, on ne s’y baignera pas. C’est avec les fesses toutes endolories qu’on arrive au temple, mais la douleur s’efface devant le spectacle qui s’offre à nous, ce n’est non pas un temple, mais deux. Le premier s’inspire très clairement des œuvres de Gaudi et le second, caché derrière des échafaudages représente 5 Bouddhas assis les uns derrière les autres, c’est juste démesuré la taille de ces édifices. On se demande comment ils arrivent à financer tout cela. Sur la route du retour, la pluie s’invite, décidément j’aime de moins en moins le scoot… On passe dans un magasin de bricolage (le Leroy Merlin Thaï, ça change des petits boui-boui) pour prendre des supers lunettes de chantier pour conduire le scoot de nuit !! et de la ficelle pour étendre le linge (nos 3 mètres nous suffise à peine).
Il est déjà temps de repartir vers de nouvelles aventures, direction Chiang Rai. On a gardé la visite de Sukhôtai pour plus tard, avec les parents de Marion. Qui a dit qu’en « Thaïlande, les bus c’est trop easy ! » ? Les bus de nuits ne sont pas dans la même station que ceux de jours… Evidemment, elle est à 8Km du centre-ville histoire de faire tourner les tuk-tuk ! Sachant cela, on anticipe notre trajet et on profite d’avoir le scoot pour réserver nos billet le matin. Un coup pour rien, car le gars de la compagnie nous dit de revenir 1h avant le départ du bus, ce n’est pas la peine de réserver… Vu qu’on était sur place on insiste un peu, mais pas moyen, les ventes de billets ne sont pas encore possibles. Très bien, on revient donc le soir (cette fois en tuk-tuk, 120THB la course), on se pointe au guichet (avec 1h30 d’avance sur le départ du bus) pour s’entendre dire que le bus est plein… et qu’il aurait fallu réserver notre place le matin du départ… - « Pardon !! Y a un truc que j’ai du mal comprendre là, le bus est plein ?? » Pour couronner le tout le type parle à peine anglais et nous fait comprendre de passer la nuit ici et de prendre le bus du lendemain en réservant à partir de 8h le bus… Le chili (ou moutarde pour les occidentaux) nous monte au nez, va falloir trouver une autre solution car on ne veut pas rester une nuit de plus ici (en plus on a déjà réservé à Chiang Rai). C’est à ce moment qu’on comprend qu’il y a plusieurs compagnies de bus (en même temps je me demandais à quoi servait tous ces guichets…) et que d’autre bus doivent partir ce soir pour Chiang Rai. 5 compagnies plus tard, on trouve un bus qui va pouvoir nous emmener, mais le départ est prévu à 0h30, soit 2h après celui qu’on aurait dû prendre. Sympa la soirée dans la station du bus. On paie 304THB/pers les deux dernières places (on sera séparé évidemment). Difficile de comparer les prix vus que personne ne les affiche. Finalement, le bus arrive et on se rend compte qu’on a choisi la compagnie la plus low cost de Thaïlande : le bus est dans un sale état. Heureusement pour moi, mon voisin de siège descend peu après le départ, je peux m’étaler pour dormir. Marion n’aura pas cette chance.