25 Décembre,
Il est déjà temps de nous dire au revoir, un adieu ne serait tellement pas approprié. Nos itinéraires sont assez proche, il est très probable que l’on se retrouve pour de nouvelles aventures et pourquoi pas une petite bière en France pour se raconter nos vies !
On termine de faire nos sacs et on se rends de l’autre côté du pont payant pour attendre le tuk-tuk qui doit nous déposer à … 800 mètres de là. Comme c’est gratuit, on attend sagement. Sauf que le tuk-tuk ne vient pas. On fini par appeler la compagnie de bus qui nous dit de ne pas s’en faire, le tuk-tuk est en retard mais il va venir. Sauf qu’il est déjà l’heure de départ du bus et qu’on n’a pas envie de le louper. Heureusement le gérant de notre guesthouse passe par là, on en profite pour monter dans son pick-up et il nous dépose à la station de bus en roulant à la « Fast & Furious ». Grosse déception en arrivant, notre bus VIP, c’est transformé en citrouille digne du Népal. Heureusement, on trouve deux places presque confortable pour faire les 2h qui nous séparent de Vientiane. Arrivé à 5km de la capitale, je m’occupe de récupérer les bagages qui ont voyagé sur le toit (quand on vous dit que ça ressemble au Népal !) et Marion file réserver les sièges du bus de nuit pour avoir les meilleures places. Bingo, on sera placé en haut et tout devant. C’est notre premier bus de nuit avec de vrais lits, c’est amusant de voyager allonger !
26 Décembre,
Comme prévu, on arrive à 5h40 à Paksé et pour une fois, la station de bus est dans le centre de la ville. Ce qui ne change pas, ce sont les tuk-tuk qui nous harcèlent et nous vendent une course de 2km pour 10 000LAK/ pers alors qu’en réalité, nous sommes à 800 mètres des guesthouses que nous avions repérer. On s’arrête au Phi Dao Hôtel pour 130 000LAK la nuit, c’est propre, ça ressemble à vrai hôtel et le resto à l’air bon. Vendu. On Complète notre nuit jusqu’à 10h et le reste de la journée on se promène en ville et on fait le tour du « plus grand » marché du Laos.
27 Décembre,
Que faire à Paksé ? Le tour du plateau des Bolovens en Scoot évidemment. 3 jours à califourchon sur un monocylindre, bof le plan ne nous emballe pas trop après la petite chute à Vang Vieng et les douleurs aux fesses. Du coup on va faire un truc à notre sauce.
On loue des vélos à Miss Noy, plus connu sous « Le Belge », situé à 20 mètres de notre hôtel puis on file en direction de l’ile de Don Kho, ou l’on espère retrouver l’esprit du Laos d’antan. En chemin, on s’arrête au Wat, avec un Bouddha de 30 mètres de haut. Une petite halte au village tisseran de Sahfgehdj pour manger face au Mékong. Pour le première fois (car c’est la première fois qu’il est sur nous aussi) le G’palesmo nous sauve notre repas ! Une fois de l’autre côté, on découvre un Laos beaucoup plus authentique que ce qu’on a pu voir jusqu’ici. C’est dépaysant de se promener à vélo ici. On fait une halte à l’école pour offrir une boite de stylo (qu’on avait acheté au Myanmar). Les profs sont ravis et les élèves aussi. On assiste au cours d’anglais, enfin, on devine que c’est de l’anglais vu ce qui est écrit au tableau, mais sinon vu le niveau du prof, on aurait très bien pu penser que c’était du Lao. Sur la route du retour, on croise un camion poubelle qui comme au Myanmar, pour se faire entendre joue de la musique, mais ici ce n’est pas le camion de glace, c’est la Lettre à Elise, pauvre Beethoven, il doit se retourner dans sa tombe (vidéo à retrouver dans les Inclassables du Laos).
28 Décembre,
Aujourd’hui, on va quand même aller se promener sur le plateau et gouter au fameux café des Bolovens. On a réservé un tuk-tuk pour 285 000LAK (oui c’est cher…) la journée et c’est parti pour faire les 3 cascades, Thamchampy, Tad Fane et Tad Gneuang. La première est peu fréquentée par les touristes car elle n’est pas sur le circuit proposé à la journée dans les tours organisés. C’est sympa pour nager un peu, mais l’eau étant froide, on se contente d’y mettre que les pieds. Tad Fane ce n’est pas une, mais deux chutes dont on ne voit même pas le bassin tellement c’est haut. On rejoint la chute Tad Gneuang en empruntant un petit chemin qui au finale se révélera être une vrai rando de 1h30. Passage de rivière, escalade dans les racines d’arbres et les bananiers, traversé de champs de caféiers. A l’arrivé, on discute avec « Le Bérichon du Mékong », un Lao exilé en France pendant 54 ans. Autant dire qu’il parle très bien le Français. On passe de longues minutes à l’écouter sur l’histoire de cette cascade dont il à la concession et l’obligation de l’embellir.
29 Décembre,
Départ pour Champasak et sa cité antique Wat Phou qui bien que plus ancienne est liée de près au temple d’Angkor. En principe, un tuk-tuk devait nous déposer à la station de bus (55 000LAK/pers) pour partir à 8h, mais au Laos rien ne se passe comme prévu, c’est donc un mini-van qui vient nous chercher à 8h30 et qui nous dépose devant l’embarcadère pour prendre la pirogue, car Champasak est de l’autre côté du Mékong. On s’arrête à la Anouxa Guesthouse pour 60 000LAK la nuit puis point de temps à perdre, on enfourche nos vélos et on file voir le site antique classé à l’UNESCO. 13km, et quelques grosses gouttes de sueur plus tard, nous entrons dans le petit musée qui est une bonne introduction avant d’aller voir les ruines. La visite est rapide, quelques belles pièces y sont exposées. On passe 2h à crapahuter dans les ruines, on apprend qu’il y avait une route qui menait directement à Angkor à l’époque far de la cité. A l’origine ce temple habitait des hindouistes mais quand le bouddhisme est arrivé dans la région, le temple a été recyclé. Les statues des dieux hindous ont été détruites et remplacées par des bouddhas. On découvre une table de sacrifice en forme de crocodile où dit-on, on y sacrifiait des jeunes vierges pour apaiser les dieux. L’après-midi est placé sous le signe de la détente, on se pose dans un resto au bord du Mékong.
Les vacances dans les vacances
30 Décembre - 6 Janvier
Le bateau vient nous chercher (en retard, pour ne pas changer), juste en bas de la guesthouse, c’est bien pratique. De l’autre côté du Mékong, on attend 40 minutes le bus qui vient de Paksé pour aller aux 4000 îles. Bon, on ne vous le cache pas les 6 jours suivants n’ont pas été très violent, on s’est arrêté à Mama Leuah qu’on avait réservé à l’avance, le petit bungalow face au Mékong avec deux hamacs sur la terrasse, c’est le rêve. On ne vous parlera même pas du resto, cordon bleu, schnitzel, rösti, salade piémontaise, milkshake coco/ananas… Et le tout fait maison. Un vrai régal sans exploser notre budget en plus.
Des photos valent mieux qu'un long discourt: