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PADI Open Water à Bunaken


2 Février,

Pour retrouver le début de cette journée, c’est par ici.

On a réservé une chambre à Istanaku Guest House (215 000 IDR/nuit) et il nous propose un service de pick-up pour 120 000 IDR. Ça paraît cher au regard de ce qui est écrit dans les guides, 65 - 75 000 IDR. Il y a les taxi-meters, les Blue Birds, mais on n’aime pas trop avoir la surprise du prix en fin de course. On trouve donc un taxi qui n’en a que le nom pour 75 000 IDR, le chauffeur est sympa et il nous arrange un hébergement à Bunaken au Bunaken Beach Resort. Bon ce n’est pas celui où l’on avait envie de séjourner, alors on verra bien une fois sur place, on ne réserve rien à l’avance. La chambre est super propre, c’est trop agréable.

3 Février,

L’hôtel est réputé pour ces chambre, mais pas pour son petit dej alors on attaque les gâteaux achetés la veille avec un café et un thé qui trainent dans les sacs depuis plusieurs semaines. On décolle dans la matinée pour acheter masque/tuba pour les 15 prochains jours, vu le prix de location. Mission impossible, on dirait que toute la ville s’est mise d’accord pour ne pas en vendre. Seule une boutique dédiée à la plongée en a, mais plus cher qu’en France… Tant pis, on aurait dû anticiper et en acheter à Bali.

Pour rejoindre Bunaken, il a y plusieurs moyens à des prix bien différents. Il y a les bateaux privés, mais il vaut mieux arriver en groupe, car le prix est par bateau, environ 400 000 IDR pour la traversée. Il y a les bateaux publics, qui servent pour le ravitaillement de l’île, 50 000 IDR/pers (10 000 IDR pour les locaux), on n’hésite pas une seconde, on prend la seconde option. On est à peine arrivés dans le port, qu’on est accostés par une locale. Elle veut nous vendre un resort sur l’île, on reste méfiant, en général ce n’est pas bon signe ce genre de chose. Vu qu’on n’arrive pas à s’en défaire, on l’écoute et elle a bien vu nos backpacks, du coup elle nous vend le Panorama Backpacker avec transfert gratuit depuis le port. Hum, pour une fois c’est intéressant, on voulait justement aller dans le resort jute à côté, le Panorama Dive Resort, il nous manquait que le transfert. Du coup on joue nos intéressés et on lui fait bien comprendre qu’on veut aller voir sans être sûr de rester. Ça lui suffit, elle gère la réservation pour nous et le transfert. On reste quand même méfiant, mais c’est plutôt une bonne nouvelle. Elle nous emmène jusqu’au bateau puis nous montre un tout petit boui-boui pour manger en attendant 14h. On paiera 15 000 IDR notre mie goreng et en plus c’est bon. Il nous sert aussi pour 10 000 IDR une soupe d’avocat avec des morceaux de pain, du lait concentré sucrée et des bonbons gélatineux vert fluo, en soit jamais j’aurais imaginé un tel mélange, mais c’était surprenant et pas mauvais, mais pas excellent non plus…

A 13h45 on embarque sur le toit du bateau, puis les minutes commencent à s’égrainer lentement, on observe la vie locale du port, on ne comprend pas ce qu’ils font, mais on commence à se douter qu’on ne partira pas à 14h. On en profite pour acheter des sortes de gros pitchs pour 3 fois rien (2000 IDR/pièce) et des cacahuètes (environ 600gr pour 10 000 IDR). Enfin, un endroit où le prix touriste n’existe pas. On finit par prendre la mer à 15h30, elle n’est pas particulièrement agitée, mais le bateau n’est pas très adapté, donc on finit trempé. Comme prévu, deux motos nous attendent sur la plage pour rallier le Panorama Backpackers. Sauf qu’avec nos gros sacs, on sent bien que l’opération va être risquée, heureusement, on est rejoint par 3 autres voyageurs qui se rendent dans le même resort. On fait la route dans un gros tricycle, moto à l’avant et benne de petit camion à l’arrière. A l’arrivée, petit mic-mac, le Backpackers est finalement plein mais il reste des chambres dans le Panorama Dive Resort, pour 250 000 IDR/pers/nuit (en pension complète), on a un petit chalet carrelé avec vue sur la mer. Plutôt pas mal, enfin, ce n’est pas hyper propre, du coup on les laisse faire le ménage pendant qu’on va à Froggies pour trouver un instructeur Français pour passer notre PADI Open Water (équivalent niveau 1). Petit soucis, il n’a plus de livre en français, du coup il nous propose de revenir demain pour lui laisser le temps de trouver une solution. Le soir, on se régale dans le restaurant du resort, ça s’avèrera le seul point positif.

4 Février,

Gros changement de programme aujourd’hui, notre instructeur à un impératif sur Manado demain, donc impossible de faire le cours avec lui. Il essaye de nous aider et de trouver un autre instructeur français, mais, rien à faire, il n’y en a pas d’autre. Rien ne joue en notre faveur de toute façon. On s’est installé du mauvais côté de l’île, ici c’est plutôt réservé aux locaux qui viennent en masse le week-end pour la fête, la côte est constamment secouée par le vent qui souffle inlassablement dans le même sens ce qui qui a pour effet de ramener tous les déchets sur la « plage » en contrebas. « Plage » car c’est plutôt une petite langue de sable qui disparait avec la marée haute et recouverte de détritus à marée basse. En même temps on avait été prévenu, c’est marqué dans tous les blogs et les guides, il ne faut pas aller du côté Ouest de l’île. On avait juste mal interprété, car ce n’est pas vraiment l’ouest de l’île, disons que c’est la côte Ouest de la presqu’île qui est à l’Est, enfin bon vous voyez quoi.

C’est sous la chaleur écrasante du début d’après-midi qu’on porte nos sacs sur les quelques 3,5Km qui nous séparent du Bunaken Sea Garden Resort (il nous proposait 100 000 IDR pour le faire à moto… euh non on va le faire à pied). On finit par trouver un instructeur (local mais qui parle bien anglais) au Cakalang Resort pour notre Open Water, c’est un peu la solution de la dernière chance, vu qu’on vient de faire 3 centres de plongée sans succès. Au final, on le paye un peu - trop - cher : 370€/pers. En Thaïlande, c’est plutôt 250€. Bref, on se console car Bunaken est placé dans le Top 5 des spots de plongée au monde.

5, 6 et 7 Février,

De retour sur les bancs de l’école, on bosse notre niveau de plongée entre révisions avec le bouquin en anglais et exercices dans l’eau. L’avantage ici, c’est qu’on ne fera d’exercice en piscine, mais direct en mer. Marion n’est pas très studieuse, le bouquin en anglais ne la motive guère, j’enfile donc ma casquette de prof et lui fait les cours. Le temps n’est pas terrible, on plonge sous la pluie, en soit ce n'est pas gênant qu’on soit mouillés, c’est plutôt l’absence de soleil et donc de lumière une fois sous l’eau. Même sans grand soleil, les fonds sont magnifiques, on voit une multitude de poissons de récifs (poissons papillons, trompettes, balistes, chirurgiens, trigger…), des coraux superbes de toutes les couleurs. On assiste à l’envol de plusieurs tortues marines gigantesques, elles sont à quelques mètres de nous, c’est vraiment trop beau. On croise aussi deux requins de récifs à pointe noire, environ 1m20 de long, ils sont loin, plutôt vers 18-20 mètres de fond. On réussit avec brio notre partie pratique, bon on va être franc, je pense qu’il est impossible d’échouer, puis on planche presque 2h sur la partie écrite. Cette partie-là, on s’est débrouillés tout seul avec le bouquin, alors on en chie un peu. Normalement, l’instructeur est censé passer du temps avec nous pour la partie théorique, mais à Cakalang, la rentabilité est de mise, donc les élèves se débrouillent seuls. Un peu limite vu le prix qu’on lâche, mais bon, pas vraiment le choix. On obtiendra 55/60, il faut au minimum 45/60 pour valider, donc on est large ! Hourra, nous voilà officiellement des plongeurs !

On plonge avec Axel pour notre première plongée loisir, il vient juste de terminer son instruction sur les micro-organismes, alors il nous montre de touts petits crabes, crevettes, nudibranches. Ils font pour certains à peine plus d’un demi centimètre, on est bluffé de voir toute cette micro vie.

8 Février,

Notre niveau en poche, il est temps de partir vers de nouvelles contrées, puis le temps est toujours maussade. Comme depuis 4 jours maintenant, aucun bateau public ne quitte le port de Bunaken, la mer étant trop agitée. On négocie le bateau du resort pour 250 000 IDR pour traverser au plus court. Il faudra ensuite une voiture pour relier Manado qui est à 1h de route. Elle nous propose un taxi privé pour 250 000 IDR, ouch c’est cher, mais bon, on n’a pas vraiment le choix. On verra une fois de l’autre côté si on trouve un autre moyen. On partage le bateau avec un autre backpacker et … 15 locaux. Evidemment, seuls les touristes ont payé ! Une fois de l’autre côté, aucune trace du taxi à 250 000 IDR, ni une ni deux, on avance sur la route, on trouvera bien une voiture. On rattrape la route principale et on arrête la première voiture qui passe. Elle accepte de nous emmener à Manado pour 50 000 IDR/pers. Très bon prix, on ne se laisse pas prier pour monter en voiture. On se fait déposer devant une MayBank pour retirer suffisamment de liquide pour aller au îles Togians (vu qu’il n’y a pas d’ATM sur les îles). Pas de bol, dans cette agence-ci, le plafond de retrait est trop bas pour nous, il faut que l’on aille 2Km plus loin. C’est juste à côté du McDo que ce trouve cette seconde agence, parfait, on fera une pause ici pour midi. Il va être temps de rejoindre l’aéroport pour aller à Gorontalo, on se décide à tester Grab (le Uber de l’Asie) et on trouve une voiture à 58 000 IDR pour aller jusqu’à l’aéroport. C’est moins cher que le taxi et en plus il nous attend à 100m du McDo ! Si on avait su, on aurait testé avant.

On décolle avec 45 minutes de retard et on arrive vers 17h à Gorontalo. Vu que c’est un petit aéroport, on récupère nos bagages en moins de 10 minutes et en moins de 15 on est dans un taxi partagé pour 100 000 IDR. L’aéroport étant éloigné de la ville, on met une bonne heure à arriver à l’hôtel, le Jambura Inn. La nuit est à 300 000 IDR, c’est cher, mais c’est le seul qui semblait propre et qui ne nous demandait pas de certificat de mariage pour partager le même lit ! On ne sera pas déçu, c’est vraiment très propre et cerise sur le gâteau, on nous propose de rester jusqu’à 16h le lendemain pour aller directement au port prendre le ferry pour les Togians. On profite de la clim dans la chambre pour sortir tout notre linge et le faire bien sécher de l’humidité qu’il avait attrapé à Bunaken.

 

Merci à notre illustratrice Célia pour le logo du blog !

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