9 Février,
Marion part chercher quelques victuailles pour le petit déjeuner (trop forte ma chérie), l’hôtel nous offre un plateau de bananes, décidément, elle est vraiment bien cette adresse. Vu que pendant 10 jours on va être coupé du monde extérieur, on cherche à avoir du wifi pour anticiper un peu. Celui de l’hôtel est HS et ceux dans les restos vraiment minable. On finit par acheter une carte SIM pour 28 000 IDR avec 8Go de forfait data. Bien plus qu’il nous en faut. La ville étant couverte en 4,5G, ça fonctionne bien mieux que les wifi des hôtels. A 16h, comme prévu on check-out et l’hôtel nous appelle deux Bentors (nouvelle sorte de tuk-tuk avec deux sièges à l’avant d’une moto) que l’on négocie (un peu mal) à 20 000 IDR/pers. Une fois au port, ils tentent de nous escroquer 10 000 IDR de plus car soit disant l’entrée au port est payante. Ce n’est pas vraiment mon souci, on refuse et ils n’insistent pas. On achète deux places en économique à 63 000 IDR/pers, pour 9 000 de plus tu as le droit à un matelas, mais nous on a les nôtres. A 18h30, on « plante » la tente sur le pont supérieur et on fourre nos sacs à l’intérieur. En classe économique, tu n’as pas de place pour dormir, il ne s’agit que de vieux sièges de bus tout raides. On est bien mieux là-haut dans notre tente, au moins on est allongé, on va pouvoir dormir.
10 Février,
La nuit n’a pas été aussi calme que prévue, il a plus pas mal et le vent a beaucoup soufflé, la tente n’est pas vraiment prévue pour résister à cela sans être piquée au sol. Mais on a quand même bien dormi. A 7h20 on débarque à Wakaï, on paye notre droit d’entrée (150 000 IDR/pers) vu que les Togians sont classés parc naturel. Puis, on suit un capitaine de bateau. C’est un peu la confusion, tout le monde semble pressé de partir, on ne comprend pas bien pourquoi, on essaye de s’associer à plusieurs groupes de personnes pour partager le prix du bateau qui doit nous déposer à Sandy Bay Resort sur l’île de Malenge. On négocie à 500 000 IDR la traversée qu’on partage avec un autre couple de Français. Le bateau est petit, impossible d’être plus de 6 à son bord (4 touristes + le capitaine + le second du capitaine). On rejoint le bateau à bord de deux bentors qui, surprise, nous coûterons 30 000 IDR. Comme ce n’était pas prévu, une fois arrivé à Sandy Bay, après 2h de traversée, on ne donne que 470 000 IDR à notre capitaine qui semble bien étonné de ne pas avoir réussi à nous rouler. Le resort est composé de deux plages, on s’installe sur l’une et Jacques et Frédérique sur l’autre, nous ne sommes que 4 aujourd’hui. On re-négocie le tarif de la chambre à 330 000 IDR/pers/nuit, puis il est temps de s’installer pour 8 jours/9 nuits. Notre plus long séjour (à ce jour) au même endroit. Aller, on vous le dit, ON EST EN VACANCES !!!
Au programme, farniente, farniente, baignade, farniente et ah oui farniente. On fera quand même une plongée de 55 minutes, maintenant que nous avons notre certification, et la visite d'un village Bajo (ou gitans des mers, celui de RDV en terre inconnue!). Le reste, on vous le raconte en images.
Rendez-vous après le 19 Février, dates à laquelle nous rentrons de vacances !
19 Février,
Il est temps de partir de cet endroit paradisiaque, on se fait déposer au village Bajo (Poulau Papan) par le resort. Ils le font gratuitement, alors qu’on a payé 67 000 IDR pour y aller dans la journée en mode excursion … On est sur le ponton à 7h15 pour un ferry public qui viendra nous chercher à 8h40. Ils prévoient large ces Indonésiens. On paye 50 000 IDR/pers pour rallier Wakaï, bien moins cher que de chartériser un bateau (500 à 600 000 IDR/bateau). Le ferry pour Gorontalo n’arrive qu’à 14h30, il est 11h, on a le temps de se reposer et de lire un peu avant d’embarquer. Cette fois, nous choisissons les places à 72 000 IDR, la business class ! C’est juste qu’à la place d’un siège, tu as 2m² pour pouvoir t’allonger. Evidemment à ce prix-là, tu n’as pas le matelas de fournit, il faut rajouter 10 000 IDR. Pour nous, ça ne sera la peine, on a les nôtres. Le ferry prend le large à 15h45, en principe dans 13h, soit vers 5h du mat on sera à bon port à Gorontalo. Bien en avance pour prendre notre avion à 11h15.
20 Février,
3h du mat : le ferry a avancé plus vite que prévu et on arrive déjà au port. Il faut ranger les affaires dans la précipitation, rallumer le téléphone pour réserver notre avion et trouver un taxi pour l’aéroport. Justement, les taxis ont déjà débarqué dans le bateau, et ils harcèlent les touristes de questions. Finalement, avec le nouvel an chinois qui a commencé, notre avion se retrouve plein et les autres compagnies sont hors de prix, enfin le double de ce qu’on avait vu. Tant pis, il faut se résigner à passer une journée de plus à Gorontalo, on prendra l’avion que demain. On négocie alors un bentor pour retourner au Jambura Inn, 25 000 IDR la course, parfait (c’est mieux que les 40 000 à l’aller avec deux bentors). On patiente 1h avant d’avoir notre chambre, comme on n’a pas beaucoup dormi, on en profite pour finir notre nuit. L’après-midi, on blog a fond pour rattraper notre retard, on profite d’avoir internet à l’hôtel pour publier un maximum. On sort en fin d’après-midi, avec l’objectif de se faire un petit massage, vu qu’il nous reste pas mal de roupies. Ça va se solder par un échec, non pas qu’on n’a pas trouvé un salon de massage, mais le massage (1h de réflexologie plantaire) nous laissera des courbatures pendant 3 jours…
21 Février,
Journée de transit entre Gorontalo et Bali. Le staff de l’hôtel nous emmène à l’aéroport qui est à 1h de route de la ville, on en profite pour discuter un peu sur l’hôtel (car c’est notre meilleur adresse d’Asie), et on apprend que c’est un « labo ». C’est-à-dire qu’il sert aux étudiants en école d’hôtellerie. C’est pour cela qu’il est un peu plus cher que les autres, mais que le service est irréprochable. Car avouons-le, la plupart des établissements n’ont pas de personnel formé, c’est tenu par la famille et c’est tout. Les voyages avec Lion Air sont toujours un peu plus long que prévu, on n’échappe pas à cette règle, on décolle avec presqu’une heure de retard. Notre escale qui devait durée 4h, en durera 4h45, donc au cumulé, on arrive avec 2h de retard à Bali. On réserve un Grab (l’équivalent de Uber) pour rejoindre notre hôtel, c’est 59 000 IDR la course au lieu de 150 000 IDR avec un taxi. Le truc c’est que la mafia des taxis interdit l’accès à l’aéroport au chauffeurs Grab, du coup il faut faire le truc en douce et rejoindre la voiture dans le parking. Il ne peut pas venir vous chercher dans la zone de pick-up !!! Vu qu’il y a pas mal de trafic, le chauffeur nous demande une rallonge de 11 000 IDR, on n’a pas vraiment le choix et à 70 000 IDR ça reste le moyen le plus économique de rejoindre, sous une pluie battante, notre hôtel. Une fois arrivé, le gérant nous confirme qu’on est des chanceux d’avoir pris un Grab, car en général ils n’acceptent pas les courses depuis l’aéroport, de peur des représailles avec les taxis.
22 Février,
En principe, on a loué un scoot pour aller voir le temple Uluwatu situé à la pointe Sud Ouest de l'île. On commence par le marché au poisson de Jimbaran, riche en couleur et en odeur. On trouve tous les poissons qu’on a vu en pleine mer dans les récifs de coraux, mais là… ils sont un peu moins frétillants dans leurs caisses en polystyrène. Les crevettes nous donnent vraiment envie, dommage que nous n’ayons pas de cuisine, car pour le coup elles sont vraiment fraîches et non issues d’élevages intensifs. Mais ça nous donne des idées pour ce midi, pour moi ça sera steak de thon et crevettes pour Marion. Vu qu’il nous reste (encore) des roupies, on a prévu de faire un peu de shopping et de trouver un nouveau maillot de bain pour Marion. Ce n’est pas l’offre qui manque, on fait 5/6 magasins d’outlet avec du Roxy, Quicksilver, Billabong à des prix très correct (~30€ pour un ensemble), mais voilà après de (très) nombreux essayages, rien ne va…(elle est toujours aussi difficile!) On est rendu à côté de Kuta la route pour rejoindre le temple est longue et trop embouteillée, tant pis, on passe au plan B : trouver un salon de massage. On finit au Japonica Spa, avec un massage de 2h en couple pour 330 000 IDR. Ambiance de vrai salon de massage, c’est trop reposant. Mais voilà, c’est déjà la fin de l’Indonésie et de l’Asie, demain on prend notre vol pour la Nouvelle Zélande. Alors on prend notre dernier repas dans un resto recommandé par la guest-house, c’est vraiment trop bon et très économique. Marion reprend des crevettes et moi des moules (plutôt des grosses coques). On se régale.
23 Février,
On reprend un Grab pour aller à l’aéroport, dans ce sens-là, c’est moins cher, 34 000 IDR, à cela il faut ajouter le péage de la voie express à 12 000 IDR et l’accès à l’aéroport à 4000 IDR, soit 50 000 IDR pour presque 45 minutes de voiture, c’est vraiment hyper rentable par rapport au taxis (environ 150 000 IDR)! On enregistre nos bagages en soutes (16Kg pour Marion ! on a retrouvé un poids normal) , mais visiblement il y a un soucis avec nos passeports… On a oublié les accents lors de la commande de nos billets en ligne, du coup ça ne colle pas parfaitement avec nos passeports. Après 20 minutes d’attente et quelques coups de fil, la situation se débloque, ouf ! On flâne un peu en espérant trouver une bonne affaire, mais voilà, c’est un aéroport et tout est hors de prix, même le duty free. On échange donc nos dernières roupies contre des dollars américains (il fallait un minimum de 500 000 IDR pour avoir des dollars néozélandais) et on ne patiente même pas 10 minutes avant d’embarquer. On avait presque oublié ce que c’est que de partir à l’heure. Visiblement on s’est enregistré en dernier, pour la première fois, on n’est pas sur la même rangée de sièges. Je suis même tout au fond et Marion deux rangées devant. C’est parti pour 10h de voyage avec une escale à Melbourne ! Nouvelle Zélande, nous voilà!