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Au cœur des sites géothermiques



19 Mars,

Taupo (60 km)

Petite journée de prévu, Marion n’est pas très bien (état grippal) donc on commence la journée vers 11h - oui on a trainé un peu ce matin, on a profité de la vue pour prendre le petit dej. On file au barrage « Ariatiatia » pour assister à un lâcher d’eau. C’est impressionnant la vitesse à laquelle le niveau d’eau de la rivière grimpe, en l’espace de quelques secondes le petit cours d’eau ressemble à un fleuve en crue. Marion se sent un peu mieux (merci le doliprane !) alors on décide d’aller visiter un site géothermique peu connu, le Crater of the Moon. Apparu dans les années 50, lorsque la construction de la centrale hydraulique à fait baisser le niveau des nappes phréatiques. Le parc est rempli de fumerolles et ça sent fort le souffre. On est un peu déçu des bains de boue qui sont à sec. On fait le tour en 1h30 puis Marion nous fait une petite rechute, la fièvre est remontée. On fait juste un petit crochet par les Hooka Falls puis on va se poser sur le bord de la rivière pour manger et se reposer un peu. Je geek sur GrabOne et je dégote des entrées pour le parc thermal « Wairakei Terraces Thermal Spa » avec 50% de réduc. Du coup à 12.5NZ$/pers c’est beaucoup plus abordable. Puis ce n’est pas trop physique pour cet après-midi. On profite des bains de 35 à 42°C, c’est agréable, c’est que ça commençait à nous manquer un petit Royatonique !! Bon par contre, l’eau chaude n’aide pas à faire baisser la fièvre… 39°C…Ce soir, on retourne dormir au même endroit qu’hier, faut dire que la vue est vraiment pas mal.

20 Mars,

Taupo - Wai-o-tapu - Rotorua (102 km)

On se lève puis on file direct à Wai-O-Tapu, le site géothermique le plus connu de la région. On prend nos places à l’entrée du site (32.5 NZ$/pers) puis on file au Lady Knox Geyser pour le voir cracher à 10h15 précise comme tous les jours. Le phénomène est tout à fait naturel, mais plus vraiment spontané. Il suffit de laisser tomber une solution à base de savon dans le geyser pour qu’il se réveille quelques instants plus tard. Pour la petite histoire, ce site est une ancienne prison à sécurité minimale et à ciel ouvert. Les prisonniers étaient là pour casser du cailloux ou déforester pour planter du pin. Quand ils découvrirent la source chaude, ils l’utilisèrent pour se laver. Jusqu’au jour ou l’un d’eux laissa tomber son savon accidentellement dans le geyser… La suite vous la connaissez. Avant de rentrer à proprement parler dans le parc, on va voir les « mud pool » ou piscine de boue. Contrairement à celle du Crater of the Moon, les piscines sont pleines de boue et ça bouillonne dans tous les coins. On déambule presque 2h dans le parc, entre les cratères gigantesques jaunit par les cristaux de souffres, d’autres noircit par le pétrole ou le charbon. Un bassin est surnommé « la palette de l’artiste » car en fonction de la saison et des vents, il arbore des couleurs très différentes. Coup de bol pour nous, la journée est magnifique et on profite de toutes les couleurs. On finit la visite par la piscine de champagne. Rien à voir avec la boisson (dommage ^^), c’est une source gazéifier qui fait de toutes petites bulles comme dans une coupe de champagne.

En fin d’après-midi on arrive à Rotorua, on prend la dernière place gratuite sur le parking en face la station thermale, ouf ! Ce n’est pas des plus glamour, mais on est dans le centre et c’est gratuit. Vue qu’il fait encore assez beau, on se motive pour aller marcher sur le sentier côtier, on croise pas mal d’espèces d’oiseaux, comme les tout petits canards, des oies, cygnes noirs, mouettes et autres cormorans.

21 Mars,

Rotorua - Hobbiton (102 km)

Journée balade et découverte de la ville. On commence avec une séance de croquet. Je commence à expliquer les règles à Marion qui n’a jamais joué à ce jeu puis on observe la ligue pro de Rotorua à l’œuvre (ligue pro : entendez le club de bridge du coin). On ne comprend rien à ce qu’ils font, ça ne ressemble pas du tout aux règles que j’avais en tête, on a l’impression d’un grand n’importe quoi…. On regarde le second terrain et là ça ressemble plus au croquet qu’on connait. Je crois qu’on a passé 20 minutes à regarder les suppléants s’entrainer… c’est pour ça qu’on ne comprenait rien. On va se garer au Kuirau Parc, pas très loin du village Maori de la ville. C’est un parc géothermique où l’on peut observer les mêmes phénomènes qu’a Wai-O-Tapu, mais en beaucoup plus petit et sans explication.

L’église St Faith’s Anglican Church du village Maori est superbe, elle est tout en bois et formidablement entretenue. C’est notre première balade dans un village Maori, il y a des divinités sur les clôtures et les toits des maisons, on a l’impression d’avoir voyagé dans une autre ville.

L’après-midi et la soirée, on la passera au « Rainbow Springs », sorte de Zoo/parc d’attraction/nurserie. Il est possible d’observer une multitude d’espèce d’oiseaux de NZ dont le fameux kiwi !! On trouve sur Campermate une réduc pour l’entrée du parc avec la visite guidée de la nurserie des kiwis (30NZ$/pers), c’est l‘occasion d’en apprendre plus sur ces drôles d’oiseux marcheurs. Malheureusement, notre guide a un accent de folie, impossible de comprendre quoique ce soit… à part le mot kiwi ^^. Du coup, on se contente des panneaux d’information. On retient quand même que dans cette nurserie, il réintroduise des kiwis dans la nature car l’espèce est menacée. Et pour la petite histoire : un œuf de kiwi représente 20% du poids de la femelle (imaginez un bébé de 12kg si la mère en pèse 60kg…), le temps d’incubation est de 70-80 jours et lorsque le petit nait, il est complètement autonome, il a toutes ses plumes, et sait se nourrir par lui-même. Après toutes ces explications, on va se détendre dans leur mini attraction, le Big Spash. Un petit bateau et un grand toboggan, j’en ferait deux fois le tour !

Après mangé, le soir, on retourne au zoo pour observer les kiwis, ce sont des animaux nocturnes, c’est trop chouette de les voir se promener dans leur enclot à la recherche de petit vers. Ils seraient encore mieux à se promener en pleine nature, mais c’est pour la survie de l’espèce qu’on nous dit. Demain, on a réservé nos billets pour la visite de la ville des Hobbits alors on file dormir au « Hora Hora Domain », sur la route de Hobbiton.

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