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Cusco et la vallée sacrée

18 Juin,

Pour le début de cette journée c’est par ici.

On arrive au terminal de bus avec pour une fois notre prochain billet pour Cusco déjà en poche. Mais on va vite le regretter. On a fait une chose qu’on ne fait jamais : acheter nos billets dans le bus via une agence. Mais à ce moment-là on ne savait pas que c’était une agence, on avait lu des choses horribles sur les bus au Pérou, que c’était plus cher qu’en Bolivie et qu’à Puno chaque compagnie avait un terminal différent. Alors quand elle nous a proposé son bus pour S/. 50, puis S/. 40 après 20 minutes de négoce, on accepte, on se dit que ça nous évitera de parcourir toute la ville pour comparer les prix. Mais voilà, en arrivant au terminal de Puno, toute les compagnies sont présentes et le meilleur prix est à S/. 30 sans trop négocier… Ça nous servira de leçon, on ne fera plus ça, on se console en se disant qu’on a une bonne compagnie, c’est déjà ça. Après ce petit épisode « ticket de bus », on file à l’hôtel à pied (ne connaissant pas encore les prix des taxis) histoire de découvrir la ville. Petite touche d’Asie, on retrouve les tuk-tuk (S/. 3 la course, vraiment pas cher). La ville est très sympa, le petit centre piéton est complètement tourné vers le tourisme, alors on n’y passera pas trop de temps, préférant manger au marché. On passe une bonne partie de l’après-midi sur le port à regarder le lac Titicaca et le coucher de soleil.

19 Juin,

On est tellement nostalgique (et un peu radin) qu’on va au terminal en tuk-tuk (de luxe par rapport à l’Asie), on est un peu serré à l’arrière avec nos sacs mais pour 5 minutes de trajet ça va bien. On s’installe dans notre super bus VIP (vu le prix heureusement que c’est du VIP), à coté de nous un bus de la compagnie Flores (à éviter d’après beaucoup de blog) ne nous fait plus du tout regretter nos S/. 40. 6h30 de trajet, une bonne petite sieste et un petit repas plus tard, on arrive à Cusco. A ce moment-là on ne le sait pas encore, mais ça va devenir notre deuxième maison, plus d’un mois dans le même hôtel !

On a à peine nos sacs sur le dos qu’on se fait harceler par les taxis. Ça faisait bien longtemps que cela ne nous était pas arrivé. Comme on a bien appris de nos erreurs passées, on décline gentiment l’offre du taxi « officiel » à S/. 15, puis on se dirige vers la sortie, après une proposition à S/. 8, on finit à S/. 5 pour se rendre jusqu’au quartier San Blas, à « Inka Hospedeja ». Retour en Asie, mais pas pour le meilleur, l’hostal est plein de hippies, pas super propre (l’hostal non plus d’ailleurs !), le lit est défoncé et l’air passe par les planches qui nous servent de mur, la cuisine… enfin la pièce avec une gazinière datant du siècle dernier est crasseuse au possible… bref même la douche chaude et le prix de S/. 50 n’arrive pas à redresser la barre, on ne fera qu’une nuit et on changera de crèmerie. Cerise sur le gâteau, le quartier n’est pas à notre goût du tout, c’est blinder de touristes, même le marché est submergé de « gringos », aucun restaurant pour locaux dans le coin, bref pour découvrir le vrai Pérou c’est vraiment raté.

20 Juin,

Le petit dej fini de nous convaincre de quitter l’endroit, 1h de recherche plus tard sur booking.com pour dénicher la perle rare, on remet nos sacs sur le dos et on traverse la ville direction le quartier San Pedro à « Ukukus Hostel ». Changement radical de décor, le quartier est animé par des Péruviens (victoire !) l’hôtel est aussi propre que chez nous, le lit est confortable, la douche est chaude, il y a de la pression et cerise sur le gâteau, il y a une grande cuisine (et il faut le dire aussi, le personnel est une vrai crème). Bref vous l’aurez compris, on a eu un vrai coup de cœur pour cet hôtel et le quartier. Evidemment, la qualité ça se paye (S/. 83/nuit via booking puis S/. 70 vu qu’on est des clients fidèles).

On est la semaine précédant l’Inti Raymi, une fête Inca majeure au Pérou, célébrant le soleil. Pendant toute cette semaine, il y a des défilés et des fanfares sur le place d’armes, de quoi s’occuper toute la journée juste à les regarder passer.

21 juin,

Journée importante aujourd’hui, à 9h il y a la rencontre France-Pérou, toute la ville est en effervescence, les maillots rouge et blanc sont portés fièrement par les Péruviens, quelques maillots tricolores font de la résistance chez les touristes. On part en direction de la Plaza de Armas pour rejoindre Marylynn et Benjamin avec l’espoir de regarder le match sur un écran géant. Mais voilà, c’est la semaine de l’Inti Raymi donc la place principale est dédiée à la fête. De plus, lors de la première rencontre Pérou-Danemark, l’écran géant aurait été détruit par des jets de canettes de bière après la défaite. Donc pas d’écran ici. Des policiers nous indique qu’il y en aurait un autre sur la place Tupac Amaru, mais impossible de confirmer l’info et le mach va bientôt commencer. On tourne en rond, puis on décide de rentrer dans un bar Irlandais, sur le chemin on croise l’équipe de tournage de TopGear France avec Philippe Lelouche, Le Tone et Bruce, j’ai les yeux qui pétillent comme un gosse ! Je fais un petit selfie pour immortaliser le moment. Ils sont en tournage pour la nouvelle saison avec un road trip en Amérique du Sud. Ils cherchent aux aussi l’écran géant. Le coup d’envoi est dans 5 minutes, on monte dans le bar qui est quasi plein de Péruviens, ça promet pour l’ambiance ! 94 minutes de jeux plus tard, la sanction tombe, le Pérou est éliminé, il y aura eu pas mal d’ambiance dans le bar, on ne regrette pas d’être venu le regarder ici.

Après un bon petit sandwich (le Machu Picchu à S/. 6) au marché de San Blas, on file au petit musée du Machu Picchu, S/. 20 l’entrée, pour se documenter un peu sur le fameux site. En effet, à part ce musée, aucune info ne filtre sur le site pour inciter le visiteur à engager un guide. Malin les Péruviens ! Le petit musée est intéressant, bien qu’un poil cher pour la taille, il donne quelques hypothèses sur la fonction de la cité Inca la plus connue au monde. Quelques belles céramiques sont présentes aussi.

22 Juin,

On part découvrir nos premiers sites de la Vallée Sacrée, les plus proches de Cusco. Beaucoup y vont en tour organisé avec un bus, mais rassurez-vous il est tout à fait possible de le faire à pied et vous serez bien plus tranquille. On commence par le site de Tambomachay, le plus au nord, pour se faire on prend le bus en direction de Pisac (S/. 3,5) puis on s’arrête sur la route juste devant l’entrée du site. De là, on achète le boleto touristico qui est un ticket valable 10 jours et qui permet de visiter 16 lieux différents. Il coûte S/. 130. Un second boleto à S/. 70 permet de ne voir que certains sites pour ceux qui ont moins de temps.

Tambomachay, donc, il s’agit de bains Inca. On retrouve l’architecture typique Inca des lieux importants, les pierres sont parfaitement ajustées et polies sans aucun mortier, les ouvertures sont en formes trapézoïdale. Un petit promontoire permet d’avoir une vue sur le second site de Pukapukara, dite la « forteresse rouge », dû à la couleur de la pierre au moment du coucher du soleil. On flâne un peu devant les vendeurs ambulant de tissus. A les écouter, tout est en poil d’alpaga… Mais on ne nous la fait pas à nous, à force de voyage on voit bien les entourloupes ! On quitte la route pour rejoindre le site de Salapunco, le temple de la Lune et Kusilluchayok, on est tout seul sur le chemin, on en profite pour s’installer au soleil et pique-niquer.

Sur le chemin des ruines de Q’enqo, une réalité dure du pays nous rattrape : on croise deux jeunes que l’on pensait un peu trop amoureux, mais arrivés à leur hauteur, on comprend assez vite que le rapport ne semble pas être consentent. On les sépare, la jeune a à peine 13 ans et lui facilement 17 ans. On est arrivé vraiment à temps, il commençait juste à la brutaliser. 1h plus tard, après avoir prévenu le chef du village voisin et la police, reçu quelques coups de ceintures, il est emmené au poste, menottes aux poignets. Malheureusement, le Pérou détient un triste record sur la violence faites aux femmes. On est content d’être passé par là, on a évité le pire à cette petite, mais au même moment dans le pays, elles étaient nombreuses à subir la violence de leur conjoint.

Un peu refroidi par ce qui vient de se passer, on rejoint le site de Q’enqo pour une visite éclair. Le site est petit, un gros rocher en forme de puma (pour ceux qui ont l’œil) et à l’intérieur une table de sacrifice. On termine notre petit tour par les ruines de Saqsaywaman, les plus impressionnantes et les plus proches de Cusco. Il s’agit d’un sanctuaire pour démontrer le savoir-faire et la puissance du peuple Inca aux envahisseurs. 3 murs d’enceintes en forme de zigzag, représentant la foudre (ou les dents d’un puma en fonctions des théories). Le poids du plus gros bloc varie de 12 à 120 tonnes en fonction des guides… merci pour la précision ! D’ailleurs, il ne reste que les plus gros blocs que les Espagnols n’ont pu déplacer pour construire leurs églises. Heureusement, sinon il ne resterait absolument rien de ce site. C’est ici que se déroulera une partie de la fête de l’Inti Raymi.

23 Juin,

Direction les salines de Maras et les terrasses de Mauray ! On prend le bus pour Urubamba (S/. 4) puis on descend à l’intersection pour Mauray. De là, les taxis et collectivos nous attendent pour nous proposer un tour à S/. 50 pour nous déposer aux terrasses puis aux salines avec 30 minutes de photos… Comment dire, merci mais non merci ! On trouve à se faire déposer en centre-ville de Mauray pour S/. 1 (à 7 dans une Kia Picanto !!), ce qui nous laisse le loisir de visiter rapidement la ville. L’attrait majeur de la ville est les linteaux de portes, ces monolithes finement gravés étaient là pour démontrer la richesse d’une famille. 20 minutes de collectivo plus tard, on se retrouve sur le site agricole de Mauray, d’immenses cercles concentriques qui faisait office de laboratoire. Technique oubliée lors de la disparition des Incas (XVème siècle) et retrouvé seulement plus de 200 ans plus tard par les Français ! Il était possible de simuler des climats différents entre les différents étages de terrasses ! Ingénieux ces Incas (et ces Français !).

De retour à Moray, on part à pied vers le site des salines, une petite heure de marche tout en descente (200m de D-), bien tranquille à l’abris de l’agitation touristique. C’est le moment idéal pour un petit pique-nique ! On ne traine pas, on veut être aux salines avant 15h, car après il passe à l’ombre, et c’est nettement moins joli. Près de 4000 bassins constituent les salines, on dit qu’une mer c’est asséchée ici et à laisser un gigantesque gisement de sel qui est amené jusqu’aux salines par une source naturelle. 400 personnes travaillent sur le site, essentiellement détenu par des familles. Le principe d’extraction du sel est le même qu’à Guérande ! On longe tous les bassins pour rejoindre Urubamba à pied. De là on reprend un bus (S/. 4) pour Cusco.

24 Juin,

Pas le temps de trainer au lit, on aimerait avoir une bonne place (enfin au moins une place) dans les tribunes pour assister à l’Inti Raymi. Mais voilà, cette année les tribunes ont disparu… la solution de repli est les marches de l’église. Mais encore une fois, ce n’est pas gagné de pouvoir y accéder, les Péruviens, qui ont un très bon sens des affaires sont venu tôt ce matin pour réserver les places et … les revendre… Très peu pour nous, on se trouve un petit coin tout en haut des marches, de toute façon on est bien plus grand que tout le monde (et pour une fois c’est un vrai atout). Vers 9h, on assiste au levé de drapeau, en compagnie d’officiels et de militaires. Il faudra attendre 10h30 pour que le spectacle commence, 2H30 de danse comme on pourrait le voir au Puy du Fou !

25 Juin,

On laisse nos gros sacs à la réception de l’hôtel puis on se dirige vers le terminal pour Pisac (au même endroit qu’il y a deux jours). Le bus est sur le point de partir, quelle chance ! On va déposer nos affaires à l’hôtel Wayqi Wasi (S/. 40/nuit + S/. 10 le petit dej) histoire de partir plus léger pour voir les ruines de Pisac, car mine de rien, il y a une bonne après-midi de rando. On passe au marché pour acheter le pique-nique puis un petit tour par le fameux marché artisanal (l’un des plus grand du Pérou parait-il), juste pour flâner. Concrètement, les mêmes articles qu’au marché de Cusco sont à vendre ici, les prix sont sensiblement identiques, donc rien de vraiment intéressant sur ce marché. Sauf que, on est la recherche de beaux chapeaux (histoire de changer, car le Buff sur la tête c’est pas hyper glamour), et pour une fois on trouve deux stands dédiés uniquement aux chapeaux, il y en a pour tous les goûts ! Promis, on reviendra ce soir pour y jeter un coup d’œil.

Il est 11h, on vient juste de faire perforer notre boleto touristico, les premières terrasses sont juste devant nous, le temps est clair, ça promet une belle promenade. Pas moins de 644m de D+ et 8,8 km nous attendent. On suit le circuit fléché qui nous fait traverser les ruines d’Hospitaliyoc (tour de guets et greniers), de Pisaca (habitation formant un condor), d’Intiwatana, centre religieux et cérémonial, on trouve un temple du Soleil, de la Lune, de l’Arc-en-Ciel, de la Pluie, des Etoiles et du Tonnerre. Ces temples incarnent le meilleur savoir-faire Inca, des blocs de pierres gigantesques assemblés sans mortier. Par contre la maison du prêtre, moins prestigieuse est en pierre et adobe en guise de mortier. Le sentier continue par une faille dans un rocher gigantesque qui servait de porte à la cité de Pisac. La fissure est tout juste assez large pour que je m’y faufile, claustrophobe s’abstenir. Enfin, nous arrivons au point le plus haut, 3521m, un vue panoramique sur la vallée, c’est juste magnifique ! On aperçoit enfin la cité Inca de Pisac et ces terrasses agricoles. On presse un peu le pas avant que les terrasses ne passent à l’ombre. Elles sont bien entretenues et ont été rénovées. Proche de ces dernières, se trouve le quartier des habitants et de greniers. Un peu plus haut sur la colline, c’est le quartier des riches et de l’Inca, les maisons sont plus travaillées et plus grandes. Quelques colibris profitent de la fin d’après-midi pour butiner dans les bosquets juste devant nous. Bien que pas vraiment équipé (pas du tout en fait), je tente quand même d’immortaliser ces moments de vols si furtifs. Après 200 photos en rafales et 1h de tri, il ne reste que 5 photos à peu près exploitable.

Le site est maintenant à l’ombre, il est temps pour nous de redescendre et de rejoindre le marché. On retourne voir le marchand de chapeaux de ce matin et après 1h d’essayage, on se laisse convaincre par des chapeaux fabriqués en Equateur… Au moins on ne sera pas ridicule le mois prochain quand y sera ^^. A l’inverse des chapeaux vendu partout au Pérou qui sont assez rigides ceux-là sont souples, pratique pour les ranger dans le sac. Et pour le coup ceux-là sont vraiment en peau d’Alpaga et sont résistant à la pluie. Les autres sont fait à partir de peau de chèvre, d’où l’aspect très rigide. Evidemment, il y a une grande différence de prix, pour un chapeau en chèvre, comptez entre S/. 35 et S./ 50 alors que pour de l’alpaga, comptez… S/. 220 en prix de base et S/. 180 après négo. C’est un poil plus cher que sur le site du chapelier équatorien, mais on va en avoir besoin assez vite, le Pérou est plutôt ensoleillé !

26 Juin,

Avant de retourner sur Cusco, on fait un petit arrêt dans un refuge animalier, le Sanctuario animal de Cochahuasi. Rien de comparable avec un refuge Européen, mais n’oublions pas que nous sommes au Pérou ! Certaines cages nous ont semblé bien petites, notamment celle des pumas, où le comportement de l’animal est typique des animaux sauvages en captivité, il tourne en rond. Mais avant de venir ici, il servait de bête de foire en boite de nuit…

Pour s’y rendre, on saute dans le premier collectivo plein au départ de Pisac (S/. 3) puis 20 minutes plus tard il nous dépose devant le refuge. C’est l’occasion de voir de près certains animaux difficilement approchables, notamment le condor ou le puma. Certains pourront être relâchés en liberté, d’autres, trop traumatisés en seront incapable et resteront au refuge. La visite, à S/. 15 est guidée et est très intéressante, chaque animal ici à une histoire, qu’ils viennent d’une discothèque, d’un cirque peu scrupuleux, d’un hôtel, tous ont subi un traumatisme. Toucan, aras, faucons, aigles, condors, pumas, ours à lunettes, vigognes, Bambi, lamas, lynx, tout un panel d’animaux sur quelques centaines de mètres carrés.

27 Juin,

Marion ne se sent pas bien ce matin, elle n’a presque pas dormi, l’état grippal pointe le bout de son nez. On avait prévu d’aller à Ollantaytambo aujourd’hui, vu son état on cherche une solution pour se reposer, mais impossible à Cusco, l’hôtel est plein alors quitte à bouger d’hôtel autant aller à Ollantay. C’est donc à coup de Doliprane que j’arrive à trainer ma petite malade jusque dans le collectivo (S/. 8) ou elle fera une bonne petite sieste tout le long du trajet. On traverse le petit centre tout mignon de la vile jusqu’au pied des ruines à l’hôtel Rumi Sonqo (S/. 57/nuit) déposer nos sacs et faire un point sur l’état de Marion. Les médicaments faisant effet, on décide d’aller visiter les ruines puis elle retournera faire la sieste ensuite. Ollantaytambo est une ancienne forteresse Inca (1440), elle fut assiégée par les conquistador mis en défaite par l’empereur. Mais cette victoire fut de courte durée car les Espagnols revinrent plus nombreux obligeant l’Inca Pachacutec à abandonner la cité et se retrancher vers Choquequirao.

L’école de la ville occupe les terrasses, ils sont en train de répéter leur kermesse, alors on se faufile vers le temple du soleil pour ne pas les déranger. En haut, se trouve 5 énormes blocs de porphyre rose, une roche hautement sensible à la variation de température, c’est pourquoi entre chaque bloc, les Inca ont installé un joint. Ils connaissaient déjà les propriétés de cette roche. Quasiment tous les bas-reliefs ont été effacé, on peut distinguer les restes d’une croix andine à droite du mur. L’approvisionnement de pierre via la carrière difficilement accessible, situé à 5km en contrebas, fait de ce site l’un des moins terminé des sites Inca.

L’effet du Doliprane commence à s’estomper, Marion ne se sent pas trop bien, je la laisse faire la sieste pendant que je pars à l’assaut des anciens greniers situés sur la montagne juste en face de la forteresse. 1h30 de grimpette, un super point de vue sur la ville et les ruines, ce petit sentier mérite largement le détour. En principe, demain on devait aller jusqu’à la porte du soleil, un petit périple de 21km et 1120m de dénivelé, mais vu l’état de Marion, il n’est pas très raisonnable de s’y attaquer. Tant pis, retour à Cusco demain pour qu’elle se repose.

28 Juin - 6 Juillet,

Mais pourquoi vous racontez 9 jours d’un coup ? et bien si vous avez suivi, Marion est tombé malade juste avant d’aller à Ollantaytambo et ce n’est pas passé. Alors ces 9 jours n’ont peut-être pas été riche en découverte, mais riche en émotion ! On a commencé par un petit tour à la Clinique San José, car l’état de Marion ne s’améliorait pas. Après une prise de tension, d’oxygénation et une osculation, la diagnostique tombe, c’est une pharyngite, aggravée par l’altitude, alors repos et antibio (même si cela ne semble pas nécessaire) et Diamox !

Super surprise aussi, on retrouve nos amis Elodie et Romain ! c’est avec beaucoup de plaisir et de bonheur qu’on se raconte nos aventures depuis Bali, il y 5 mois maintenant. Comme une petite parenthèse dans le voyage, on se retrouve pour manger le soir, regarder les matchs de la France, prendre un café ET un bugnelo au manjar (votre petit pécher mignon !), bref 5 jours ensemble comme si on ne s’était pas quitté. Malheureusement, le climat, la nourriture, vous aura rendu malade aussi, le bon côté c’est qu’on aura partagé plus de moments car ni vous, ni nous ne devions rester si longtemps à Cusco. Enfin, le 6 Juillet Marion se sent mieux, on se fait nos adieux, enfin juste au-revoir car cette fois ci nos routes se séparent belle et bien, vous partez vers le Brésil, nous vers l’Equateur, mais rassurez-vous, on n’est pas près de vous lâcher, le rendez-vous est pris, on se retrouvera à PAM à notre retour autour d’un petit foie gras j’espère ou d’une quiche lorraine !

Quant à nous, on se prépare pour le Machu Picchu, 9 jours de trek en passant par les ruines de Choquequirao, mais ça on vous le raconte dans le prochain article.

Merci à notre illustratrice Célia pour le logo du blog !

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