25 Juillet,
5h, nous voilà arrivés à Nazca. Heureusement, la route s’est améliorée sur la fin et nous avons pu dormir sans vomir ! On est seulement à 2,5km de l’hôtel « Nanasqa Hostel », mais ce matin on n’est pas très motivés pour marcher et on prend donc un taxi pour S/. 4. On a le droit à un accueil très froid du proprio qu’on a réveillé (mais bon, ils ont une réception 24/24 !), et ils ont des chambres de dispo mais pour le même prix qu’une nuit complète ! Ok, on passe notre tour et on va attendre dans le canapé de l’accueil.
A 7h30, on se pose sur les tables dehors (premier pti-dej dehors depuis bien longtemps, on a enfin retrouvé un peu de chaleur !) quand le pire des c*** de français arrive et commence gueuler pour avoir sa chambre avant l’horaire de chek-in (alors que nous on attend sagement 13h…), la volontaire qui bosse à l’hostel depuis 3 mois tente de lui expliquer qu’elle n’est pas dispo, mais qu’elle a une autre chambre si besoin. Rien à faire, il ne veut pas de la solution de secours et explique qu’après une nuit dans le bus il est en droit d’exiger sa chambre maintenant et que c’est inadmissible qu’on ne la lui donne pas. C’est pour éviter ce genre de mésaventures qu’il est clairement indiqué les heures de chek-in au moment de la réservation. Et que pour avoir sa chambre avant l’heure il faut en général payer un supplément. La scène dure bien 25 minutes et le ton monte sérieusement pour rien. Le clou du spectacle c’est quand le français commence à lui faire une leçon de vie. Vous connaissez Greg qui ne s’énerve pas souvent, et bien là (peut-être que c’est la petite nuit dans le bus), et bien il s’est énervé et bien énervé (j’avoue ne pas l’avoir souvent vu comme ça !). Mais bon, malheureusement avec ce type de personne, il n’y a rien à en tiré, et il ne sert à rien de discuter avec lui. Il tente de nous faire une leçon de vie, car lui a voyagé 11 mois et par conséquent il sait mieux que quiconque sur tous les sujets. Bref, c’est à ce moment qu’on décide de l’ignorer et on part à pied se promener dans le centre de Nazca pour ne pas l’avoir en face de nous plus longtemps. Au moins, il ne gueule plus sur la volontaire, c’est notre petite victoire !
On part à la recherche d’une compagnie aérienne afin de survoler les lignes de Nazca (le seul intérêt de faire étape ici). Les agences sont toutes plus chères que les prix directement par internet, donc on rentre et on réserve notre vol pour le lendemain avec la compagnie Aeronasca (168$ pour 2). Le reste de la journée est occupée par un peu de lessive (et oui, même si on a marché que 2 jours, tout est à laver !), le blog, et une recherche d’infos pour notre itinéraire à venir.
A 18h, on part à pied à l’hôtel DM où se trouve le planétarium Maria Reiche avec une séance en français à 18h30, le top ! On commence par une petite observation du ciel au télescope, avec Vénus, Jupiter (et ses 3 lunes), Saturne (et son anneau), Mars (et sa belle couleur orangée), la lune (et ses cratères). Puis, on rentre dans le planétarium pour une présentation des lignes de Nazca, de celle qui les a découvert (Maria Reiche, une allemande qui y a consacré sa vie), de leurs significations (hypothétique évidement), de leurs liens avec l’astrologie et les dieux.
26 Juillet,
7h30, le réveil sonne. Nous avons rendez-vous à 8h devant l’hôtel. Mais en sortant, mauvaise surprise, le ciel est tout bouché… La navette passe nous dire qu’elle reviendra à 9h, car pour l’instant il y a trop de nuages pour décoller…c’est notre veine ! A 9h20, la navette nous récupère, mais le ciel n’a pas changé. On se retrouve donc à attendre jusqu’à 12h30 (ouf, on avait pris un livre) dans l’aéroport (enfin l’aérodrome !). On finit par être appelés, petit contrôle puis séance photo sur la piste avant le décollage. On est 6 avec un pilote et un co-pilote (et guide). Ceinture, casque, et décollage, ça secoue !
C’est parti pour 30min de survol des lignes de Nazca, avec belle vue (et oui, le ciel est bleu maintenant) sur les lignes, le désert et les montagnes environnantes. On survole les figures les unes après les autres des 2 côtés, pour que tout le monde voit, un vrai exercice de voltige. Nos estomacs sont malmenés et après 10min d’effort intense, celui de la fille à côté de moi fini par capituler. Mais bon, au moins, on voit bien, mieux qu’on ne le pensait.
Greg a essayé de faire quelques photos avec le portable qui finalement rendent pas si mal afin de vous donner un aperçu de ce qu’on a eu la chance de voir (les photos sont retouchées pour voir les lignes, on vous rassure, le sol n’avait pat cette couleur bizarre).
A 14h30, on est de retour à l’hôtel, et on peut ENFIN manger ! Et oui, comme on n’était au courant que cela secouait et qu’il fallait mieux éviter de manger, on s’était abstenu ! Comme, il est trop tard pour visiter les aqueducs, et on part se promener en ville pour faire quelques courses puis on se laisse tenter par une petite glace en guise de goûter !
27 Juillet,
Ce matin, on part pour une petite boucle à pied de 12km (celle prévue initialement hier) à travers des ruines (et oui encore des ruines !). L’entrée est à S/. 10/pers et donne accès à 4 sites :
Le centre administratif Paredones, quelques ruines dont le tour est rapide et en 15min on est ressorti.
El Telar, où l’on a été surtout pour le mirador avec vue sur l’oasis de Nazca au milieu du désert ainsi que la vue sur le Cerro blanco.
Las Agujas, on a passé notre tour…
Les aqueducs de Cantalloc, une quinzaine de puits en spirale alimentés par une source d’eau arrivant des montagnes. Le site est plutôt impressionnant.
De retour à l’hôtel, un petit repas, et on part prendre le collectivo (S/. 15/pers) pour Ica. La route traverse le désert, c’est joli, mais la fatigue à raison de nous, et la sieste gagne face aux paysages !
La suite dans le prochain article !