19, 20, 21 Septembre,
On arrive un peu avant 14h à la toute petite gare routière de la ville. On commence par faire le tour et se perdre en villa en cherchant notre guest house car encore une fois, elle a été mal placée sur Booking.com et Maps.Me. Personne ne répond, on décide de poser nos sacs dans le resto à côté. Super découverte, pour le prix d’un almuerzo classique, on a droit à de la vraie bonne cuisine ! El Espacio Del Chef Jon deviendra notre repère du midi pour les 3 prochains jours. Une fois nos petits estomacs bien pleins et nos sacs déposés à la guest house Fedisa (45 000 COP/nuit), on part visiter la ville. Et qu’elle bonne surprise, c’est un petit village tout mignon, avec ces rues pavées et ces maisons blanches à balcons ultra fleuri. Il y a quelques boutiques d’artisanats et un point d’informations touristiques. Pour la première fois depuis notre départ, on a de vraies infos sur les environs, le prix des visites et celle qui en valent vraiment le coup. On est tellement satisfait des infos qu’il nous renseigne sur quasiment toute la Colombie. Alors avec toutes ces infos en poches, que faire à Villa De Leyva ?
La Casa Museo de Capitan Antonio Ricante : C’est la maison où est né le héros de l’indépendance San Matéo (mort au combat le 24 Mars 1814). Gratuit
El Conjunto conventual de San Agustin : L’ancien couvent abrite désormais l’institut de recherche pour la biodiversité. Une seule partie du couvent est accessible avec une exposition photos de leur travail. Gratuit
L’église avec sa grande place pavée (une des plus grandes d’Amérique du Sud)
La Casa Terracotta: Il s’agit de la plus grande maison en céramique du monde. Entrée à 10 000 COP. On se contente de la regarder de l’extérieur.
Le parc archéologique Villa de Leyva : C’est un parc où se situe un observatoire astronomique Muisca (enfin, c’est ce que les archéologues pensent !). On y trouve aussi de nombreuses pierres sculptées en forme de phallus en hommage à la fertilité. Entrée à 8 000 COP.
Le centre d’investigation paléontologique : La visite est guidée et nous la feront en même temps qu’un groupe d’enfants d’une dizaine d’années. On a retrouvé dans ce lieu le plus grand fossile de dinosaure de Colombie ainsi que le plus grand fossile de tortue du monde. Dans le musée se trouve le laboratoire où l’on peut regarder les paléontologues travailler. On a le droit aussi au début du film « Sea Monster » de National Geographic. Entrée à 10 000 COP
Los Pozos azules : On a passé notre tour cette fois. L’entrée est à 10 000 COP pour voir des trous d’eau bleues…
Hormis ces quelques visites, on profite de l’hôtel vraiment sympa où on se sent comme à la maison pour bosser, avancer sur notre itinéraire et réserver nos derniers billets d’avion. C’est décidé on rallonge notre temps en Colombie, et on oublie l’Amérique centrale pour aller directement au Mexique pour 1 mois, puis 15 jours au Canada, avant le grand retour en France… On profite aussi pour flâner dans les belles rues de Villa de Leyva, paisibles et tranquilles.
22 Septembre,
Après la coupe de cheveux mensuelle pour Greg, et un petit tour au marché, on retourne manger dans notre repère. Il est maintenant l’heure de partir vers notre nouvelle destination : San Gil. Pour cela, on prend un premier minibus à 13h30 jusqu’à Arcabuco (27km - 7 000 COP) en traversant le parc national d’Iguaque. 1h de piste plus tard, on y est. On est censé récupérer un bus pour San Gil qui doit passer toutes les 20minutes… Mais, on finira par monter dans un bus 1h plus tard (25 000 COP). Puis, on nous avait annoncé 3h de route et nous en mettrons 5, avec un des pires chauffeurs du voyage ! A 20h30, on arrive enfin ! On rejoint traveler's hostel, on pose nos sacs et on retourne manger rapidement une papa rellena dans la rue avant de rentrer dormir.
23 Septembre,
Aujourd’hui, on part pour 45 min de minibus (5 000 COP) vers le village classé de Barichara (un des 18 de Colombie). Le village est super joli, tout en blanc (avec des maisons peintes à la chaux). Une des caractéristiques de ce village est l’absence de vitre. Il y a des fenêtres mais sans vitre, seulement des volets en bois. On est dimanche et il y a un petit marché artisanal sur la place. Comme on ne peut pas porter grand-chose, nous on achète que des choses consommables : tablettes de chocolat, infusion au chocolat, café Triskel (fait par un Paimpolais installé ici depuis 6ans), et fromage de chèvre (un des premiers depuis 1 an !). On flâne ensuite dans les rues, l’ambiance qui s’y dégage nous plait vraiment bien. Ce midi, on craque pour un plat vegan sur le marché (crêpe à l’avoine fourrée aux légumes, avec fromages de graines ????, et sauce carotte). C’est plutôt bon.
Une petite pause-café/glace pour le dessert et on prend la route vers le village de Guané. 6km au programme, grosse journée ! ^^ 6km sur un ancien chemin royal tout pavé et en pleine nature. C’est super joli. On n’est pas très rapide entre les arrêts photos pour les nombreux oiseaux, et les arrêts cueillettes (il y a des arbres à chirimoya partout !). On fait le tour du minuscule village qui offre une très belle vue sur la vallée. Et, comme on est des gros gourmands, on craque de nouveau dans une boutique : fromage de chèvre frais, yaourt à la guanabana, manjar (confiture de lait), et bouteille de sabajon (coktail à base de lait de chèvre, sucre, blanc d’œuf et whisky). On s’installe sur un banc sur la place principale à regarder la vie. Les enfants jouent à lancer des confettis avec les feuilles des arbres, et à se faire des dessins dans le dos à deviner (ça me rappelle mon enfance !!!). A 17h15, le bus arrive et nous ramène directement à San Gil (7 300 COP). On passe faire quelques courses et ce soir c’est salade avocat/tomate/concombre avec le fromage de chèvre frais ! Un régal !
24 Septembre,
Aujourd’hui, c’est journée tranquille. On va se promener dans les rues de San Gil et jusqu’au parc naturel El Gallineral (6 000 COP). La balade est agréable, on déambule dans les quelques allées du parc le long du rio Fonce, en observant les oiseaux, les iguanes, et le parc à tortues de terre. Mais, encore une fois, cela nous semble exagérer de payer pour ça. On passe ensuite l’après-midi sur la terrasse de l’hôtel à bosser pour préparer le Canada.
25 Septembre,
Ce matin, on a rendez-vous à 10h pour une journée rafting ! Après avoir rempli les quelques papiers d’assurance pour les dédouaner en cas d’accidents (bon, on n’espère pas mourir là-bas quand même !), on est parti pour 1h de minibus jusqu’au point de départ. Au programme 14km sur le Rio Suarez avec des rapides de classes II à V (130 000 COP). En arrivant on s’équipe, puis on écoute sagement les consignes de sécurité et les instructions. On fait les équipes : on sera avec 2 israéliens et notre guide Nestor (le plus âgé et le plus expérimenté). On apprendra après qu’il est champion de Colombie en 2018 ! Et go pour 2h de descente ! On s’éclate, on est bien mouillé et on à chaud ! On passe vraiment un bon moment et ça passe vite. De retour sur la terre ferme, un pique-nique royal nous attend, et on a même droit à une bière pour fêter ça.
26 Septembre,
Aujourd’hui, on part vers Santa Marta mais en bus de nuit, on a donc toute la journée devant nous. On fait nos sacs qu’on laisse à la réception pour libérer la chambre, puis on part prendre un minibus vers le village de Curiti (2 800 COP, 35min). De là, on rejoint tranquillement le site « Pescaderito » en 4,5km. Il s’agit d’une rivière avec plusieurs bassins qui se succèdent idéal pour la baignade ainsi que des mini jacuzzi. C’est très joli, et il fait beau ! On s’installe donc au bord d’un de ses bassins, on est seul. On commence par une petite baignade (l’eau est à 21°C), puis on va faire bronzette sur les pierres chaudes au soleil. Un pique-nique et un peu de lecture plus tard, on est reparti. On rejoint la route juste au moment où un tuk-tuk laisse 2 touristes. 1er prix annoncé pour les 4,5km est à 12 000 COP, mais nous paierons au final 4 000 COP ! C’était ça où il repartait à vide. On arrive sur la place pile quand le collectivo pour San Gil passe, excellent timing ! De retour à l’hôtel et après une petite douche il est temps de repartir vers la gare routière. Cette fois on prend un taxi (5 000 COP) et à 19h45 le bus part (70 000 COP). La clim est poussée à fond, on commence à avoir froid. On va s’installer vers le fond du bus (avec le moteur ça réchauffe) et on s’installe chacun sur une rangée de sièges pour être plus à notre aise. La nuit s’annonce longue quand même, on espère ne pas arriver trop tôt à Santa Marta, mais ça vous le découvrirez dans le prochain article.
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