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Palenque - La bonne surprise encore "préservée" des touristes

7 Novembre,

On arrive en fin d’après-midi, ce qui nous laisse le temps de se promener en ville et de prendre les infos pour rejoindre Tikal et les ruines de Palenque. Les offres pour le Guatemala étant toutes identiques (600 MXN par El Ceibo et 500MXN par Corozal), on choisit de le commander avec l’hôtel, comme ça en cas de soucis, c’est à eux de gérer. Pour les ruines par contre, on prendra un collectivo demain matin pour 20 MXN/pers plutôt que les tours guidés avec visite de « waterfall » à 250 MXN/pers. Certes l’endroit est décrit comme étant presque magique avec son eau aux reflets bleus turquoise, mais il parait que ça vire au marron/vert dès qu’il pleut, mais ça les agences ne vous le disent pas ! On apprendra quelques jours plus tard sur le groupe Facebook des Français et Francophones au Mexique que les bassins étaient pleins d’algues vertes. Alors pas de regret pour nous !

Vous allez surement me dire que je m’emballe un peu avec le titre de cet article et que les agences de voyages commencent à déteindre sur moi. Vous avez sans doute déjà entendu le nom de Palenque, ces ruines figurent dans presque toutes les excursions au Mexique, mais voilà bien que le site soit touristique, la ville a été agencé d’une manière très ingénieuse. Tous les touristes sont parqués dans un petit quartier, une rue d’ailleurs. Et comme le touriste est une espèce assez craintive, elle ne s’aventure que très rarement en territoire jugé hostile. Ce qui fait notre petit bonheur. Car on a choisi un hébergement proche de la station de bus et en dehors du quartier touristique, alors on se retrouve tout seul à se promener dans la ville, c’est tellement agréable qu’on se pose sur la place principale avec deux bières (merci Léo) à écouter un petit concert de xylophone à 6 mains.

8 Novembre,

Le site étant à 7km de la ville, on n’a pas besoin de se lever aux aurores pour arriver tôt sur le site. On prend le collectivo à 8h50 (20 MXN), on fait un premier arrêt pour payer l’entrée du parc naturel 35 MXN puis un second au niveau de l’entrée du site. On voit tout de suite qu’on est pas à Chichen ou Uxmal, il n’y a que deux vendeurs qui végètent derrière leurs stands, les guide ne sont pas non plus très virulent, presque persuadés eux même de leur peu d’intérêt. Le prix de l’entrée aussi, nous rappelle que le site est moins touristique, seulement 70 MXN et ça c’est une bonne chose, car il y a bien une chose que l’on aura appris cette année, c’est qu’il ne faut pas juger une attraction à son prix d’entrée, car beaucoup de chose gratuite ou peu cher nous aurons transcendé cette année, contrairement à des choses bien plus chères où nous avons été déçu.

Le site est bien aménagé et assez grand. Le premier groupe formé des temples XII, XIII, de Calavera et des Inscripciones n’est pas accessible à l’escalade. Dommage car la vue sur le Palais depuis le Temple des Inscripciones doit être top (c’est d’ailleurs le point de vue de Palenque sur les cartes postales). Sans vous refaire toute l’histoire de Palenque (Wikipédia est plutôt bien renseigné pour ça), on a retrouvé ici beaucoup de glyphes éclairant sur les nombreux souverains qui ont régné ici ainsi que les différents affrontements avec les cités voisines de Tikal (au Guatemala), de Calakmul et de Chichen Itza. Dans le temple XIII, il est possible de visiter une crypte (comme quoi ils ne sont pas tous pleins) où a été retrouvé un tombeau et des restes humains de femme, sans doute une femme très importante, elle est surnommée la reine rouge en raison de la résine rouge (cinabre) qui servait à sceller les caveaux. Malheureusement, aucune inscription n’a permis de l’identifier. Le temple des Inscripciones est surnommé ainsi car il y aurait un nombre très important de glyphes retraçant notamment l’histoire de la cité. Malheureusement il faudra faire confiance aux archéologues, car il n’est plus possible d’y monter.

Le palais quant à lui est en cours de fouilles et de restauration, des bas-reliefs en stuc représentant K’inich Janaab Pakal I, a qui ont doit l’apogée de la cité sont encore bien visible. On peut même observer quelques pigments de couleurs. Ce qui nous laisse imaginer la beauté des lieux à l’apogée de la cité.

On continue la visite par le groupe De La Cruz, c’est un ensemble de trois temples pyramides. Au sommet on peut apercevoir des bas-reliefs en stuc très bien préservés. Le plus important est d’ailleurs une copie. L’original est au musée national d'anthropologie de Mexico. On fait la rencontre de trois françaises, jeunes retraitées parties 6 semaines en vacances entre la Californie Américaine et les plages du Panama. Un programme bien chargé, même nous on n’en ferait pas autant. Elles ont engagé la conversation en nous entendant lire notre petit guide sur le téléphone, elles nous ont trouvé drôlement bien organisé ^^ !

A midi on se met à pique-niquer au milieu des ruines, il y a quand même bien pire comme cadre pour manger. On termine par les groupes les plus éloignés de la grande place et encore sous la jungle. Ça nous rappelle Angkor et ce n’est pas pour nous déplaire.

Avant de reprendre un collectivo, on fait le tour du musée dont le prix de l’entrée est compris avec celui des ruines. Il y a pas mal de céramiques retrouvées dans les temples et notamment des encensoirs en forme de masques très jolis. Le clou de la visite, c’est une reconstitution de la tombe de K'inich Janaab Pakal I retrouvé dans le temple des Inscripciones à 22m de profondeur. On prend le collectivo direction l’hôtel, mais à 1km de la ville, une manifestation nous bloque le chemin. On termine à pied en compagnie d’une des Françaises rencontrée tout à l’heure. On flâne ensuite dans les rues.

9 Novembre,

Debout à 7h30 histoire de prendre le petit dej et de faire nos sacs. Le collectivo pour Flores au Guatemala doit passer vers 9h. On a choisi la formule route uniquement en passant par El Ceibo et on a bien fait. Car on a retrouvé nos jeunes retraitées à Flores qui elles sont passé par Corozal, en partant à 6h du matin, elles sont arrivées en même temps que nous sur l’île. Le collectivo arrive quasiment à l’heure, c’est une bonne chose, on est 8 à l’intérieur, il y a de la place pour nos sacs (pas comme pour rejoindre Mérida) c’est parti pour 3h de route jusqu’à la frontière avec un chauffeur assez prudent ! Le passage de frontière se fait sans encombre, 3 minutes pour tamponner la sortie côté Mexicain puis 1 minute côté Guatemala. Pas de fouille de sac, rien, un passage en règle comme on les aime. Par contre changement de gamme côté collectivo, on retrouve ceux de Bolivie, un peu plus vieux et moins confortable avec une conduite à la Colombienne, toute en brutalité. La suite très bientôt !

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Merci à notre illustratrice Célia pour le logo du blog !

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