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Trek de Choquequirao au Machu Picchu - Partie 2

Pour le début de ce trek, c'est par ici !

12 Juillet,

Jour 4 : Camping Choquequirao (2865m) - Rio Blanco (1892m) - Maizal (3030m) - 14,51km - 6h46 (asc : 1555m / dec : 1417m)

La plus grosse journée de ce trek nous attend, près de 3000m de dénivelé cumulé avec un passage de col à 3300m avant une lente redescente à 1892m. Notre moral va être mis à rude épreuve. Et pour couronner le tout, il fait gris… Alors on prend notre petit dej et on plie le camp avec les nuages pour seul horizon. On met une bonne heure à atteindre le col, heureusement que le petit panneau bleu était là pour le signaler car on ne voit pas à 20 mètres. C’est d’ailleurs très frustrant de regarder le vide et de ne rien voir. L’autre inconvénient des nuages, c’est le froid et l’humidité. Petit message a tout ceux qui ont dit une fois : « que les nuages ressemblent à du coton et que ça doit être génial de se jeter dedans ». Un nuage c’est froid, c’est humide et ça ne ressemble en rien a du coton, il n’y a rien d’agréable à en traverser un. Alors, on fait vite et on entame la descente pour retrouver du soleil et de la chaleur.

Il nous faut presque 2h pour atteindre les terrasses de Pinchaunuyoc qui sont malheureusement fermées. Il n’est plus possible de camper directement sur les terrasses, une petite aire en terre et poussière a été aménagé juste à côté. Dommage, c’était une bonne option pour ceux qui visite Choquequirao le matin et qui veulent dormir ici le soir. Ça permettait de couper la route jusqu’à Maizal en deux. Bref, on brave quand même l’interdit on se pose ici pour déjeuner. On est un peu en retard sur notre programme. En soit, nous avons fait la moitié du chemin, mais la seconde moitié est bien plus difficile. Mais ne nous plaignons pas, le soleil est revenu et la chaleur avec.

La descente jusqu’à la rivière est interminable, on presse le pas pour gagner du temps, mais il est difficile de ne pas perdre l’équilibre sur le sentier qui est dévasté par les mules. D’ailleurs ce matin, j’ai fait une jolie cabriole, mais rien de grave l’appareil photo est intact et moi aussi. Arrivé à la rivière (on n’a bien cru qu’on y arriverait jamais), pas moyen de faire une pause, l’endroit est infesté de mouches de sable. Alors vite on passe sur l’autre rive et on commence à grimper. La fatigue commence sérieusement à engourdir nos membres, on aimerait bien faire une pause, au moins se délester de nos sacs pour quelques minutes, mais ces satanées mouches nous suivent. Et vu notre allure fulgurante en monté, ce n’est pas très dur. On marche 1h en espérant les semer, mais ces petites fourbes attendent que nous posions les sacs au sol pour nous arracher des petits morceaux de peau. Il est temps de sortir notre arme ultime, le produit anti-moustiques.

Il nous faudra 2h30 encore pour atteindre le camping. C’est complètement lessivé, mais bien content, qu’on pose la tente et qu’on va prendre une douche. Enfin juste vite fait, car encore une fois l’eau chaude est en panne juste aujourd’hui. L’hôte qui tient le petit camping nous accueille dans la petite cuisine complètement enfumée. Car ici on cuisine au feux de bois, mais il n’y a pas de cheminée pour extraire les fumées. Encore aujourd’hui (soit 1 mois et demi après notre passage à Maizal), notre doudoune sent la frite ! Mais rien à redire côté nourriture, c’est sans doute notre meilleur repas sur le trek. Pour le remercier, on lui laisse notre dernier sac de feuilles de coca qu’on avait acheté en Bolivie.

A notre grande surprise, 3 groupes ont continué le trek en direction de Yanama. On n’est donc pas seul ce soir, le camping est même quasiment plein.

13 Juillet,

Jour 5 : Maizal (3030m) - Col San Juan (4154m) - Yanama (3600m) - 9,7km - 5h05 (asc : 1122m / dec : 597m)

Petite étape (en kilomètre) et passage du col de San Juan. Le soleil est enfin de la partie, on espère passer le col et profiter de la vue. Mais voilà, notre progression est vite freinée par la boue. Les petites sources de la montagne ne sont pas déviées et ruissellent sur le chemin. Vous imaginez bien que les mules n’aident pas trop à ce que le sentier soit praticable. Alors entre le fort dénivelé, les anciens escaliers Inca et la boue, on ne progresse pas vite. Ce qui laisse le temps aux nuages de s’inviter. Il nous faudra quand même 3h35 pour atteindre le col… sous la neige ! Impossible de profiter de la vue, il fait froid, très froid. Heureusement il y a un petit abri, on en profite pour casser la croûte et acheter deux trois bricoles à la petite dame qui vient ici tous les jours pour ouvrir sa tienda.

Elle flaire le bon filon et range ces affaires en même temps que nous et nous propose de la suivre pour camper dans son jardin. C’est de bonne guerre, quand on pense que pour certain c’est le trek d’une vie, pour cette dame c’est juste son quotidien, alors on accepte volontier son invitation. Elle nous laisse de l’avance le temps de fermer son échoppe et nous rattrape quelques minutes plus tard. Faut dire qu’avec nos sacs on est pas très rapide, puis de toute façon ici, ils courent tout le temps même à 4000m…

Sa maison est plutôt bien située, à la sortie de Yanama, sur la route de Totora et juste au niveau du collectivo. Pour une fois il n’est pas trop tard, on installe la tente de jour et on part se promener en ville pour faire le plein de vivre pour les prochains jours. On n’est pas encore décidé à prendre le collectivo pour rejoindre Totora, car on a lu beaucoup de choses horribles sur l’étape de demain, plusieurs abandons. Il faut dire que ce trek s’adresse à un public plutôt sportif et que nous sommes à la fin de notre 5ème jour et que la fatigue se fait sentir, alors si on peut se faciliter la vie, pourquoi pas.

Mais voilà, obtenir une info fiable en Amérique du Sud, c’est comme avoir un bon dessert au resto, ça n’existe pas. On a tout entendu, le collectivo part à 5h30, 6h, 6h30, 7h ou alors quand il est plein ou encore il ne part pas tous les jours, il faut l’appeler et s’il y a assez de monde alors il part. Pas une personne dans le village n’avait le même son de cloche. Alors, comme on n’a pas envie de se lever pour rien demain matin, on se motive à passer le col à pied. On passe ensuite la fin d’après-midi à prendre le café puis à manger dans la petite maison qui est envahie de cochon d’Inde. Non pas en tant qu’animaux de compagnie, mais bien en tant que nourriture, et vu le nombre, ils doivent fournir tous le village. Le côté pratique c’est qu’ils mangent toutes les épluchures qui tombent au sol (pas besoin de poubelle) !

14 Juillet,

Jour 6 : Yanama (3600m) - Col de Yanama (4660 m) - Totora (3375m) - 18,35km - 6h57 (asc : 1098m / dec : 1286m)

On ne le sait pas encore, mais c’est l’une des plus belles journées qui nous attend. Le temps de prendre le petit déjeuner et de plier la tente, deux collectivos plein prennent le départ pour Totora, comme quoi hier y en a un qui devait avoir raison. La pente est douce pour atteindre le col, on est tout seul, les groupes doivent s’arrêter ici pour prendre un collectivo jusqu’à Hydroelectrica. La vue sur les montagnes est géniale, plusieurs glaciers se découvrent. La pente finie par se raidir, le col est en vue, la neige aussi. Heureusement il n’y en a pas beaucoup, ça ne nous empêche pas de progresser. La vue une fois la haut est top, c’est d’ailleurs le premier col qui est dégagé depuis qu’on fait ce trek.

Allez, on passe de l’autre côté pour se mettre à l’abri du vent et on reprend des forces. Le plus gros de l’effort est fourni, à l’inverse de l’étape de Maizal, il ne nous reste que la descente et croyez-moi, ça fait tout la différence. Il vaut mieux monter le matin et descendre l’après-midi. Arrivé à Totora, on s’arrête chez une famille qui nous propose son jardin pour camper. L’herbe est bien verte, c’est plutôt de niveau et on nous vend une douche chaude. On est quand même sceptique pour le dernier argument, mais le spot est pas mal pour se poser. Comme prévu, il n’y a pas d’eau chaude aujourd’hui mais c’est exceptionnel, d’habitude il y en a… Ils ne sont pas bon acteur, mais on ne leur en veut pas, la fausse publicité n’est pas un délit ici.

Finalement c’est loin d’être l’étape la plus difficile de ce trek, et c’est l’une des plus jolie pour nous.

15 Juillet,

Jour 7 : Totora (3375m) - Camping Ccapac Nan (2025m) - 26,13km - 5h21 (asc : 67m / dec : 1394m)

Une loooongue étape nous attend, la plus longue d’ailleurs (en kilomètre cette fois). Pas la plus technique, car le chemin est large et ne fait que descendre. Ça tombe bien, car on a prévu de faire une grosse pause ce midi pour regarder la finale France-Croatie, pour ça reste encore à trouver une télé. Mais ne vous inquiétez pas, on a un plan de secours, si on ne trouve pas la télé, il y a des bains chauds à Collpapampa. C’est d’ailleurs là-bas que l’on va récupérer le chemin du Salkantay, donc on profite de nos derniers kilomètres tranquilles. On arrive tout juste à 10h en ville et en à peine 5 minutes on trouve un écran géant qui diffuse le match (bon ok, une grande TV dans une cabane en bois). Le coup d’envoi vient d’être donné. Timing parfait, on commande une bière et on s’installe pour regarder le match. Tant pis pour les bains chauds !

Belle victoire Française ! On ne regrette pas de s’être arrêté ici. Mais maintenant plus le temps de trainer, il nous reste 18km, alors on met les bouchés doubles, 5km/h de moyenne, de vrais petites fusées. Chose surprenante, il a des hôtels de luxe un peu partout, ça contraste vraiment avec les derniers jours. Faut croire qu’il est possible de faire le circuit du Salkantay en chambre de luxe. Ce n’est pas vraiment notre vision du trek, mais il en faut pour tout le monde.

On profite d’arriver à Playa pour faire quelques courses, mais clairement on ne va pas s’arrêter ici, ce n’est pas très joli puis on va essayer de gratter quelques kilomètres pour demain alors on continue jusqu’au début du chemin Inca, au niveau du camping Ccapac Nan. Le menu du soir est passé à S/. 12 (au lieu des S/. 10 depuis le début), mais le cadre est plutôt sympa.

16 Juillet,

Jour 8 : Camping Ccapac Nan (2025m) - Mirador Machu Picchu (2824m) - Agua Calientes (2082m) - 23,83km - 7h23 (asc : 1087m / dec : 1044m)

Dernier jour de trek, ce soir on dort dans un vrai lit et enfin on va pouvoir prendre une douche chaude ! Rien que ces pensées nous rebooste pour reprendre la route. Il est à peine 6h30 et on voit passer 3 groupes de 10/12 randonneurs bruyants. Ça confirme une fois de plus qu’on est bien mieux que tous les deux. On essaye de s’intercaler entre deux groupes pour être tranquille, mais même sans sacs, ils font des pauses toutes les heures et on les rattrape, c’est pénible. Ce qui est dommage car les premiers kilomètres sont plutôt sympas, on serpente entre les caféiers et les bananiers, un paysage a des années lumières du col de Yanama qu’on a passé deux jours plus tôt. Il est difficile de progresser seuls, ce n’est pas la journée qu’on retiendra de ce trek sauf peut-être le petit moment que tout les deux au mirador. On a eu la chance d’avoir une vue complètement dégagée sur le Machu Picchu (même si on le voit de vraiment loin). Les groupes s’arrêtent un peu plus loin, au niveau des ruines de Llactapata.

On arrive à Hydroelectrica après 4h45 de marche, c’est moche, mais on a besoin d’une pause pour manger. Dans notre tête le trek est fini, maintenant c’est de la rigolade, plus de dénivelé, on a réussi, rallier Cachora à Hydroelectrica et sans prendre de raccourcis. On est fatigué, mais fier de nous !

On s’est sans doute un peu trop dit que c’était la fin, car le petit chemin qui longe les rails est interminable, on n’avance pas, tout le monde nous double. En même temps pour beaucoup ils ne marchent que depuis moins d’une heure et pas 8 jours, et surtout n’ont qu’un petit sac. Par contre, nous qui pensions marcher dans les graviers ou sur les traverses en bois des rails, point du tout, il y a un petit chemin le long des rails, c’est encore plus facile que prévu. Mais toujours aussi long.

Arrivé à Agua Calientes, on est propulsé dans une ville ultra touristique, qui n’existe que grâce au Machu Picchu, le contraste avec nos 8 jours passés est saisissant. Quand on pense aux petites cabanes de bois de Santa Rosa ou de Maizal en étant face à un hôtel de luxe, on se demande si on est toujours au Pérou. En tout cas pour nous, ce n’est pas le Pérou authentique comme on a voulu le vivre, mais un lieu construit pour les touristes. Une fois cette idée en tête, la ville n’est pas désagréable en soit, c’est juste que c’est un weekend de fête et que tous les hôtels sont plein. On finit dans un lieu un peu étrange, la salle du bas est un restaurant à pizza et à l’étage le proprio dispose de 4 chambres et bizarrement, on sent que peu de gens dorme ici. En effet en plus de son restaurant, il propose des massages, on essaye de ne pas imaginer ce qui a pu se produire sur ce lit et on va prendre une bonne douche chaude bien mérité. 8 jours de crasse ce n’est pas facile à faire partir !

On est tellement fatigué, qu’on ne ressort pas manger, on s’improvise une petite cuisine dans la chambre et on mange le repas qu’on avait prévu en plus.

17 Juillet,

Jour 9 : Agua Calientes (2082m) - Machu Picchu (2460m) - Agua Calientes (2082m) - 14,8km - 7h11 (asc : 900m / dec : 900m)

C’est le jour J ! Mais pas de lever aux aurores, on est trop fatigué pour ça et de toute façon hier il n’y avait plus de ticket (S/. 152 cette année) pour le matin alors petit grasse matinée, on passe à la Boulangerie de Paris prendre un remontant puis on se dirige vers l’entrée du Machu Picchu vers 10h. On avale les quelques 1800 marches en 1h30 (pas sans faire de pause ^^). Une fois là-haut, on mange notre petit pique-nique vu que la nourriture est interdite sur le site puis on attend de rentrer. Un peu comme un premier jour de soldes, au moment de l’ouverture des portes, tout le monde se masse pour entrer le premier, nous on se glisse tranquillement, ni vu ni connu, presque tout devant ! Une fois sur le site, c’est grandiose, il n’y a pas encore trop de monde, on peut faire de belles photos, puis en 3 minutes, le site se remplit, c’est un flux continue de groupes qui se succède sur le chemin. Beaucoup, mais alors beaucoup trop de monde pour nous. On file s’éclipser jusqu’à la porte du soleil, l’arrivée du chemin de l’Inca. 270m de D+ quand même, la vue se mérite, mais c’est le seul endroit qui donne une vue d’ensemble sur le site. Puis le temps qu’on aille jusque-là, la foule s’est dispersée, on va pouvoir entamer la visite sereinement.

Avant de voir les ruines a proprement parlé, on file vers le pont à bascule, interdit d’accès depuis qu’une personne est tombée. On ne peut le voir que de loin, c’est un ancien point d’accès de la cité qui pouvait être bloquée en retirant le pont. Le chemin s’enfonce le long de la paroi rocheuse, clairement les Incas n’avaient pas le vertige !

Enfin, nous voilà sur le point de vue de toutes les cartes postales, c’est beau, avec bien plus de bâtiments que Choquequirao, mais aussi beaucoup plus de monde. On ne vous fait pas le récit de chaque bâtiment, les guides touristiques le feront bien mieux que nous. D’ailleurs pensez bien à en prendre un avec vous (un guide papier bien sûr !) car ici tout est fait pour que vous en engagiez un (un humain, hein !) aucune information n’est disponible, pas un seul panneau, alors pensez à préparer votre visite avant de venir. Personnellement, on a laissé traîner une oreille histoire de compléter ce qu’on avait avec notre Routard. On a même trouvé un groupe en français ! Un aussi en chinois, mais là, on est vite passé à un autre groupe. Il n’est pas rare d’ailleurs d’entendre des guides se contredire, car ici tout n’est qu’hypothèse, personne ne peut encore dire avec certitude la fonction exacte de chaque bâtiment.

On fait le tour jusqu’à la fermeture du site, amateur de site Inca, il y a de quoi y passer la journée, pour les autres, la demi-journée est suffisante car il faut encore redescendre jusqu’à Agua Calientes. Le moyen le plus sûr reste encore d’y aller à pied. Quelques jours après notre passage, un car (qui fait la navette Agua Calientes - entrée du Machu Picchu) s’est renversé. Heureusement, il n’y a eu que des blessés légers.

A peine 1h10 pour rejoindre la ville, il fait quasiment nuit, on mange au marché avant de rentrer à l’hôtel (le seul repas économique de la ville à S/. 7) et on va se coucher, c’est qu’une journée de visite comme ça est presque aussi fatiguant qu’une journée de trek, le port du sac en moins.

18 Juillet,

Jour 10 : Agua Calientes (2082m) - Hydroelectrica (1825m) - 11,33km - 2h25 (asc : 13m / dec : 237m)

Week-end de fête oblige, il y aura eu du bruit et des fanfares toute la nuit. Mais vu le cumul de fatigue, on n’aura pas eu de mal à dormir. Un petit tour dans la ville, histoire de visiter quand même, puis on retourne à la Boulangerie de Paris prendre un petit extra et le dessert de ce midi, et on entame le chemin retour, 10km le long des rails, mais cette fois c’est en pente douce, alors ce n’est vraiment pas fatiguant. Il nous faudra quand même 2h25 pour rejoindre la station électrique. De là, on fait une petite pause pour manger puis on monte dans un collectivo pour S/. 30/pers. La route est sinueuse et a vrai dire c’est plutôt un chemin jusqu’à Santa Maria. Changement de collectivo pour aller jusqu’à Cuzco, la route est longue, on passe un col à 4200m, on a vraiment envie de rentrer. On arrive qu’à 18h30, pile à l’heure pour les meilleures lasagnes (de notre vie) cuites au four à bois et sans doute le meilleur plat de notre tour du monde.

En conclusion, nous avons marché 10 jours d’affilé (il est possible de le faire sur 9 avec le visite du Machu Picchu le matin et le retour à Cuzco l’après-midi), parcouru 162,48km (136,68 juste de trek, si on ne compte pas les deux jours de visite) en 59 heures et 33 minutes (45h27 sans les visites). Nous avons gravi 8624 mètres et descendu 9674 mètres, c’est l’un des treks les plus engagé que nous ayons fait. Si vous le réalisez sur 9 jours, vous marcherez en moyenne 18km par jours, pendant 6h37 avec 958 D+ et 1075 D-. Autrement dit, ce n’est pas une promenade de santé, on ne se jette pas des fleurs non plus, mais à titre de comparaison, le tour des Annapurna, nous l’avions fait sur 16 jours, nous avions marché 220km pendant 76h et nous avions gravit 10 460 mètre et descendu 8823m.

Enfin, côté budget, comptez près de 900$/pers en agence pour vous arrêter à Yanama et prendre un collectivo jusqu’à Hydroelectrica. En comptant la nourriture, les droits d’entrée, les transports depuis et vers Cuzco, les nuits de camping, nous avons dépensé S/. 1235,5 soit 162,15€/pers. A ce prix-là, vous aurez la liberté de vos étapes, vous marcherez à votre rythme et dans le calme. Par contre, vous porterez vos sacs, vous monterez votre tente et vous cuisinerez. A vous de choisir.

Pour nous il est temps de prendre un peu de repos à Cuzco avant de repartir pour 5 jours autour de l’Ausangate en passant par les Rainbow Mountain.

Une petite video récap' de ces 10 jours:

Merci à notre illustratrice Célia pour le logo du blog !

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